[ Histoires Expatriées ] Le VERT…

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(édition n°3105/2020)
(avec pour marraine Lucie, expatriée en Italie)


Thème proposé :

LE VERT
 

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Me voici de retour pour participer à un nouveau rendez-vous des #HistoiresExpatriées !
Après cette longue traversée d’un confinement qui m’a rendue verte de rage (de colère, d’angoisse et de peurs, ça dépend des jours), l’envie d’écrire m’est timidement et partiellement revenue (après avoir complètement disparu, effet secondaire inattendu pour moi). Et de VERT, il va justement en être question puisque c’est le thème proposé ce mois-ci !

Comment aborder ce thème au champ lexical si vaste ? Oui, parce qu’au premier abord, on serait tenté de penser (moi la première) que parler de l’expatriation par le prisme d’une couleur n’est pas évident du tout. Et pourtant, à bien y réfléchir et en y regardant de plus près, nul besoin de feinter avec des homonymes, le Sénégal offre une multitude d’angles d’approche et de choses à raconter.
 
 
Alors, que peut m’évoquer de « typiquement typique » le vert au Sénégal ?
(hormis cette photo collector où je porte le magnifique boubou flamboyant que l’épouse de mon patron sénégalais d’alors m’avait invitée à enfiler à l’occasion de mon pot d’adieu à mon boulot local en 1995)
 
 
Comme ça, en vrac, je pourrais dire par exemple :
 
KINKELIBA. Il s’agit d’une plante dont l’infusion de ses feuilles constitue la boisson chaude du petit déjeuner de beaucoup de sénégalais. Mais on lui prête aussi, et surtout, beaucoup de vertus bénéfiques et des propriétés médicinales, notamment digestives, dépuratives et diurétiques. Cette plante est en quelque sorte considérée comme un remède miracle guérissant à peu près tout…
 
 
 
ATAYA. C’est le rituel des trois thés. Sauf que le vert ici n’est pas la couleur du thé, puisque le breuvage est préparé avec du thé noir, mais celle de la menthe qui y est rajoutée pour le parfumer, ou de la pastille valda quand il n’y a pas de menthe à disposition… Si vous voulez en découvrir plus sur cette incontournable tradition (déconseillée aux impatients chroniques) à vivre et à déguster dans de petits verres, j’en ai déjà parlé ici ainsi que .
 
 
GOMBO. Voici un drôle de légume d’un vert éclatant dont je n’avais jamais entendu parler avant de mettre les pieds pour la première fois au Sénégal en 1994. S’il ressemble à un piment allongé couvert d’un léger duvet, il n’en a pas du tout le goût. Ce qui le rend particulier c’est sa texture une fois cuit et écrasé : ça donne une sauce gluante assez déconcertante pour des papilles non initiées… Pour être honnête, je n’en suis pas super fan, même si je reconnais que ça aide bien à faire glisser dans le gosier certains trucs secs à ingurgiter, histoire de ne pas avaler de travers.
 
 
 
 
L’incorrigible et indécrottable pipelette que je suis ne va pas se contenter de ces trois petits exemples pour parler du VERT au Sénégal…
Cette introduction n’était que les amuse-bouches !
Passons maintenant au menu entrée/plat/dessert (et un petit bonus « digestif » aussi…) avec les trois sujets sur lesquels j’ai eu envie d’écrire.
 
 
 

 VERT comme… la vie selon la Foi… 

 
Le vert est l’une des couleurs du drapeau du Sénégal. Elle y est même deux fois, c’est dire son importance symbolique.
D’abord au centre, une étoile, représentant le ciel et les valeurs spirituelles du peuple sénégalais ; elle est verte en synonyme de l’espoir porté dans l’indépendance « récente » du pays (qui vient de fêter, confiné, son soixantième anniversaire le 4 avril dernier ! C’est tellement récent qu’à l’heure où j’écris ces lignes, les bougies fument encore sur le gâteau…).
Ensuite, et surtout, sur le tiers gauche du drapeau, un bandeau vertical dont la couleur verte représente l’une des caractéristiques du pays de la Teranga =art de l’hospitalité bienveillante : la tolérance religieuse y régnant grâce à leur art du « vivre ensemble » malgré leurs différences. En effet, le vert a une triple signification : il est le symbole de la fécondité pour les animistes (ce que sont tous les sénégalais à la base), il est la « couleur de la vie » pour les musulmans, et enfin il symbolise l’espérance pour les chrétiens.
 
Point de crise de Foi (et pas la crise de foie qui rend verdâtre ??. oui… je sais… elle était facile) au Sénégal donc, chacun y a sa liberté de culte.
Il n’en reste pas moins que la religion adoptée, et pratiquée avec ferveur, par plus de 90% de la population est l’Islam, religion à laquelle est communément associée la couleur verte. On la retrouve d’ailleurs sur pas mal de drapeaux de pays musulmans. Quelques exemples :
Algérie
Arabie Saoudite
Mauritanie
Pakistan
 
Mais au fait, pourquoi cette assimilation au juste ? ?
 
Pour répondre à cette question, je ne vais pas me lancer dans un exposé théologique poussé (j’en serais bien incapable). Je vais seulement donner quelques éléments de réponses sommaires et en vrac.
 
Le vert est une caractéristique récurrente que l’on retrouve tout au long de l’histoire de l’Islam.
Au temps des croisades, les soldats musulmans étaient vêtus de vert pour se reconnaître entre eux, raison pour laquelle les Croisés s’efforçaient de n’avoir rien de vert sur eux afin d’éviter d’être la cible des flèches de leurs compagnons d’armes.
 
Il est également question de vert dans le Coran, dont les livres arborent la couleur, tout comme de nombreux dômes et mosaïques de mosquées (levez la tête la prochaine fois que vous passerez à côté d’une). Le vert serait la couleur dont sont parés les élus du Paradis avec des habits de soie ou de satin verts.
Des récits racontent que ce serait la couleur préférée du prophète Mahomet. L’étendard qu’il avait lors de son arrivée à La Mecque était vert, tout comme le manteau et le turban qu’il portait souvent durant sa vie.
Mahomet évoque aussi le vert au travers de l’histoire de « al Khidr », « l’homme vert » (pouvant se traduire aussi par « le verdoyant ») rencontré par un autre prophète. « Al Khidr » aurait été nommé ainsi car il aurait accompli le miracle de rendre fertile, verte et luxuriante une terre stérile et aride, simplement en s’asseyant dessus. Il symboliserait de ce fait l’immortalité, et donc la vie.
 
 
La particularité de la religion musulmane au Sénégal, islamisé au XIe siècle, est qu’il y existe plusieurs courants religieux représentés par d’importantes confréries. Les deux plus influentes sont celle des Tidjanes et, celle, plus récente, des Mourides de la ville Sainte de Touba où se déroule, chaque année, l’un des plus grands pèlerinages religieux.
 
Au Sénégal, le vert est donc avant tout la couleur de la Foi rythmant la vie locale.
 
 
 
 

VERT comme… le temps de l’hivernage. 

 
Au Sénégal, le climat est extrêmement ensoleillé la majeure partie de l’année. Néanmoins, il y a deux saisons.
De novembre à mai/juin c’est la saison sèche avec des températures évoluant crescendo jusqu’à devenir une chaleur implacable dans certaines régions où l’on se croirait être dans un four.
Puis de juin/juillet à octobre, c’est l’hiVERnage, c’est-à-dire la saison des pluies (diluviennes), où il fait très chaud et très humide, l’atmosphère devient suffocante.
Plus on descend vers le sud du pays et plus la saison des pluies est longue, marquée et intense.
 
 
Lorsque l’on a débarqué au Sénégal début 1994, la saison sèche battait son plein, sans avoir encore atteint son paroxysme. Les paysages de la région où l’on habitait n’étaient que de vastes étendues cramées par le soleil et desséchées par la chaleur. Point de pâturages d’herbe grasse, de praires fleuries verdoyantes ou de flore luxuriante au pied des baobabs et autres arbres survivant à la sécheresse implacable. Seulement de la terre, du sable et de la poussière à perte de vue, tel est le Sahel.
C’était pour nous une vision de désolation mais les autres expat’ nous assuraient que ce n’était pas tout le temps aussi désespérant. Ils ne cessaient de nous annoncer l’arrivée prochaine de l’hivernage et de nous raconter la stupéfiante métamorphose environnante qu’offraient subitement les pluies libératrices du jour au lendemain. #MagicGreenPower
Franchement, j’étais plus que dubitative, je n’y croyais pas une seule seconde : comment de la végétation peut bien surgir d’un sol paraissant stérile au milieu d’une telle impression d’agonie ? 
 
 
 
Ce sentiment de vivre paumés en plein cœur d’une terre aride et assoiffée n’a fait qu’être renforcé au fil des semaines suivantes. La température ambiante ne faisait que grimper, aggravant la déshydratation de la Nature locale, et accentuant toujours plus la sensation d’habiter dans un four. Sans compter la survenue de notre première tempête de sable (provoquée par un vent venant du désert du Sahara appelé l’harmattan) qui n’a fait que confirmer (à tort) notre conviction que toute vie végétale était absolument impossible dans cet environnement hostile ! (histoire de donner une vague idée de ce que peut représenter cette expérience « sensation de fin du monde » assez flippante la première fois que l’on se retrouve engloutis par une tempête de sable, voici un extrait de vidéo trouvée sur internet.)
 
 
 
J’avais raconté cet épisode marquant lors d’une précédente édition des #Histoires Expatriées :
 

« Et puis il y a eu l’expérience éprouvante de notre première grosse tempête de sable
Le ciel était devenu rouge et ocre, plus aucune visibilité, un peu comme lorsqu’il y a un brouillard à couper au couteau, c’était très impressionnant et oppressant. Il faisait extrêmement lourd, une chaleur sèche vraiment insupportable. Pas un brin d’air pur, car malgré le vent à décorner un troupeau de zébus, l’atmosphère n’était faite que de particules de poussières de sable, de pollen, de micro-déchets, etc. Il était donc très difficile de respirer normalement. On était en apnée. Ce nuage de sable pénétrait par tous les trous : oreilles (c’est ce que l’on appelle avoir les portugaises ensablées…), nez, bouche, yeux, et partout dans les vêtements et les chaussures !
Ce jour-là, la tempête s’est levée alors que nous n’étions pas chez nous. La surprise a été énorme lorsque nous sommes rentrés au bercail. Une vision apocalyptique nous attendait, un cataclysme avait frappé notre appartement qui, je le rappelle, n’avait pas de vitres aux fenêtres et était donc ouvert aux quatre vents. Dans chaque pièce, il y avait un amas de terre sablonneuse. Tout était enseveli sous deux doigts de poussière de sable, on ne voyait plus le carrelage.
Le plus dur dans tout ça c’était la nuit car avec la sensation de chaleur extrême, il était difficile de dormir… »

 
 
La tempête de sable était en réalité annonciatrice de l’arrivée imminente du soulagement ! Et un beau jour, toutes mes certitudes ont volé en éclat lorsque j’ai vu de mes propres yeux…
 
Quand arrivent les premières pluies de l’hivernage, dont la violence des orages est absolument inouïe et indescriptible, toute la Nature est enfin lavée, rincée, débarrassée de la terre et la poussière qui la recouvrent et l’étouffent pendant de longs mois. Soudain, en un temps record défiant l’entendement, c’est la délivrance, le signal du top départ pour les graines enfouies en « arrêt sur image » qui germent et jaillissent de terre ; Dame Nature explose de vie, se métamorphose et devient magnifiquement verdoyante.
 
 
même endroit, avant et après l’hivernage.
 

« […] Pendant la saison diluvienne, la quantité de mouches, déjà importante, devenait alors massive et envahissante. A tel point qu’on ne pouvait pas laisser un verre sans le couvrir, puis il fallait ventiler énergiquement au-dessus du verre avant de le porter aux lèvres, sous peine d’avoir à boire et à manger dans la bouche…

 

[…]

 

C’était aussi le moment où les œufs de termites ailées, enfouies sous terre jusque-là, éclosaient pour donner naissance à des milliers d’insectes jaillissant du sol en même temps. Elles s’envolaient et envahissaient la maison, nous laissant nous agiter au milieu d’un nuage angoissant. Au bout de quelques instants, elles tombaient au sol en perdant leurs ailes puis “rampaient”. Il fallait alors balayer pour les ramasser à la pelle. La première fois qu’on a assisté à ce phénomène saisonnier, on s’est cru en plein film d’horreur, un vrai cauchemar !

 

Dans le même genre, on peut également vivre l’invasion de nuées de sauterelles ravageuses. »

 
Le plus spectaculaire dans tout ça, c’est réellement que le miracle se produit en un rien de temps.
 
Du jour au lendemain, tout se pare de vert et de l’herbe pousse partout. Les coins, où ne régnait qu’une savane jaunie desséchée, se transforment en véritable gazon anglais d’un vert éclatant.
Dire que l’eau c’est la vie n’est pas un vain mot ! Tel le Phénix, la Nature renaît de ses cendres.
 
 

 

 

VERT comme… un singe filou chapardeur. 

 
Laissez-moi vous présenter un drôle de zigoto de la grande famille des primates, un loustic absolument pas farouche avec les humains, paraissant tellement inoffensif, à l’air si sympathique et au comportement si facétieux que l’on ne s’en méfierait pas du tout au premier abord. À tort… Toujours se méfier de l’eau qui dort…
 
 
 
Vous vous en souvenez peut-être ? À l’occasion d’une précédente édition des #HistoiresExpatriées sur le thème de la nature au Sénégal, j‘avais très brièvement parlé du don extrêmement développé qu’ont ces petites bêtes fourbes : elles excellent dans les hold-up fulgurants. Mieux que Lucky Luke tirant plus vite que son ombre, elles chapardent beaucoup plus rapidement que le temps de réaction du plus réactif d’entre nous. Si on rajoute à cela leur dextérité et leur art maîtrisé de l’esquive, autant dire que l’on n’a aucune chance de ne pas être détroussé !
 
Voici une petite illustration, en vidéo, d’une visite impromptue mais banale dans certaines régions du Sénégal… On y voit une maman singe, avec son rejeton accroché au téton et au bidon, venue inspecter, tranquillou bilou, ce qu’il pouvait y avoir d’intéressant à chiper sur la table du pique-nique. Elle a ouvert toutes les boîtes minutieusement, a inspecté leur contenu, dans le plus grand des calmes malgré une flagrante vigilance exacerbée, avant de poursuivre son chemin comme si de rien n’était. Son petit n’a pas lâché sa tétine ni loupé une miette de la scène, il était aux premières loges et aura retenu la leçon que venait de lui donner sa mère…
 
 
 
 

Mais quel rapport entre ce singe chapardeur et la couleur verte me direz-vous ?
Et bien son petit nom, tout simplement. Là-bas, on l’appelle communément le singe vert.
Au Sénégal, on en trouve dans la région du Siné Saloum et surtout dans la région du Sénégal Oriental.
 
Il s’agit en fait d’un type de vervet, une espèce de singes de taille assez moyenne très répandue sur le continent africain.
On le reconnaît très facilement avec sa face noire entourée de poils très clairs voire carrément blancs parfois.
Son pelage est un mélange de gris, jaune et vert.
 
 
Une autre particularité le caractérise : les mâles ont les bijoux de famille bleus turquoise ! Pas très raccord avec le reste du corps, ni très discret… Cette teinte singulière complètement dingue paraît tellement surnaturelle que lorsque l’on voit ça de ses propres yeux, on a l’impression que les grelots ont été trempés dans de l’encre stabilo. Ceci dit, ces pépères partagent cette coquetterie anatomique insolite avec quelques autres espèces africaines, comme par exemple les mandrills ou les patas. Évidemment, les femelles ne sont pas insensibles à la couleur flashy de ces attributs : plus le bleu est vif et plus elles sont attirées ! Ceci explique sans doute cela…
 
non non… il ne s’est rien coincé dans la porte…
 
Pour leur casting de prétendants à la reproduction, les femelles ne sélectionnent pas leurs candidats potentiels uniquement sur le critère du bleu électrique « spécial coup de foudre » de leurs baloches. Elles sont exigeantes et excluent catégoriquement de perpétuer l’espèce avec des lâches. Elles testent donc également la bravoure des mâles de leur groupe en les poussant à aller se battre avec ceux d’autres groupes. Des scientifiques ont démontré dans une étude éthologique qu’elles se comportaient en véritables manipulatrices ; c’est la première fois qu’un tel comportement est observé chez une autre espèce que les humains. Pour parvenir à leurs fins, elles utilisent des tactiques de récompenses (par l’épouillage, pratique sociale extrêmement importante chez les singes) et/ou d’agressions.
 
Les singes verts sont des animaux grégaires, ils vivent en petits clans ne dépassant pas une trentaine d’individus.
Ils sont omnivores, mais ce qu’ils apprécient tout particulièrement, ce sont les pique-niques des touristes ! Alors là, pour eux, c’est happy hour !!!
 
juste avant le casse du siècle : sentinelle à l’affût de l’heure du pique-nique…
 
 
 
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Pour terminer, je vous propose de lever votre vert verre avec une gazelle.
Si vous comprenez cette phrase, c’est forcément que vous avez déjà mis les pieds au Sénégal !
Pour les non-initiés, petit jeu du « Qui suis-je ? » pour deviner de quoi il s’agit…
 
 
Je suis un véritable symbole typique de mon pays, j’y suis incontournable, je fais partie du patrimoine national.
On me trouve absolument partout, il suffit de dire mon nom.
Je ne suis plus toute jeune, je suis née en 1928, mais je n’ai pas pris une ride. J’ai juste fait un petit relooking il y a quelques années, histoire de me mettre au goût du jour, mais c’est tout.
Reconnaissable entre mille grâce à la couleur vert fluo et à la taille très généreuse de ma bouteille, je suis légère, mousseuse à souhait, finement pétillante et désaltérante.
Je suis bourrée de levures et donc considérée par beaucoup de voyageurs comme une solution idéale pour limiter les petits soucis intestinaux.
Je suis… Je suis… Je suis…
 
 
Je suis une bière ! Mais pas n’importe laquelle, je suis la Gazelle, LA bière du Sénégal !!!
 
 
Allez, tchin-tchin ? et à la vôtre ! ?
 
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
« Cossan la fi ! » = C’est une tradition !
 
 
 
 
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D’autres participations abordant ce thème sont listées en fin d’article ici.
 
 
 
 
édition n°30 : L’humour (je n’ai pas participé à ce numéro)
édition n°29 : Chers légumes… (je n’ai pas participé à ce numéro)
édition n°28 : La joie…
édition n°27 : En haut…
édition n°26 : Suis-je une expat’ ?
édition n°25 : Les relations amoureuses (je n’ai pas participé à ce numéro)
édition n°24 : Idées reçues…
édition n°23 : Ces choses qui m’agacent dans mon pays d’accueil… (je n’ai pas participé à ce numéro)
édition n°22 : La distance…
édition n°20 : La Nature…
édition n°18 : Leurs coutumes/habitudes devenues miennes (je n’ai pas participé à ce numéro)
édition n°17 : Qu’est-ce qu’on écoute au Sénégal ?
édition n°16 : Un mot, une expression…
édition n°15 : La cuisine…
édition n°14 : Mon intégration…
édition n°13 : Le système médical…
édition n°12 : Les rapports humains…
édition n°10 : Le corps ailleurs…
édition n°7 : Votre coin de France (je n’ai pas participé à ce numéro)
édition n°5 : Mon ailleurs la nuit…
édition n°4 : Ma nouvelle routine…
édition n°3 : Pourquoi es-tu partie ?
 

 
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16 Comments on “[ Histoires Expatriées ] Le VERT…

  1. Bonjour Angélique,
    je suis journaliste pour Marius, le magazine grand public de l’aéroport de Marseille. Je suis à la recherche d’un expatrié vivant au Sénégal, susceptible d’expliquer pourquoi il a choisi d’aller vivre là-bas et de délivrer ses bons plans sur place.
    Il faut toutefois que ce témoin soit originaire de Provence (région de Marseille), ce qui complique un peu les recherches !
    Auriez-vous dans vos contacts des personnes cadrant avec ce profil ? Si oui, auriez-vous la gentillesse de me donner ce petit coup de main ?

    Je vous remercie de l’attention que vous porterez à cette demande,
    très bonne journée,

    Philippe Frieh
    Rédacteur en chef adjoint
    +33 (0)6 09 45 42 08
    74 cours Lafayette 69003 Lyon
    ra-sante.com – francemedias.fr

    • Bonjour Philippe
      Malheureusement, je ne connais pas d’expatriés ayant ce profil spécifique.
      En revanche, je peux transférer votre message à un expatrié breton vivant au Sénégal une bonne partie de l’année. Il connaît beaucoup de monde alors peut-être qu’il pourra répondre à votre demande.
      Merci d’être passé sur mon blog !

  2. J’ai ri à propos de la bière ! Et le boubou est superbe ! Merci pour ces nuances de vert au Sénégal.

  3. Ton boubou est juste superbe ! Tu le portes à merveille !
    Je ne pensais pas voir autant de vert au Sénégal, merci pour la découverte. 🙂 xx

  4. Merci pour toutes ces infos. Et j’adore tes photos.
    Ps : Moi aussi, je suis preneuse pour la bière (j’adore le nom !).

    • Merci
      Moi aussi j’aime bien ce nom, c’est tellement original pour une bière ! Figure-toi que j’en ai une bouteille chez moi, elle est collector et très vintage puisqu’on l’a ramenée dans nos malles quand on est rentrés en France en… 1995 !!! C’est un souvenir au prix inestimable, on ne l’ouvrira jamais celle-là !!!
      Pour l’anecdote, Gazelle a une autre signification pour autre chose, c’est aussi le sobriquet donné à la petite copine…

  5. Trop drôle, ce singe ! J’ai appris plein de trucs comme toujours 😀 merci Angélique, d’ailleurs, le vert du boubou te va très bien

  6. Encore un article qui aura réussi à me faire rire. Tu as le don de nous apprendre plein de choses, de nous faire voyager tout cela avec une touche d’humeur et de convivialité. Merci 🙂

  7. Wawawaw, le vert t’as inspiré! Super instructif comme article, d’abord tu nous vends du rêve avec le gombo avant de nous emmener sur le chemin de la foi et de traverser l’apocalypse (entre le sable et les insectes, c’est impressionnant)
    un vert sublimement magique ! On peut te passer ne commande de gazelle? 😉

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