La FOGUES Family en expédition au KENYA !
En revanche Anthony, si on met de côté le « problème » de la durée du voyage en avion, il a hurlé de joie quand on lui a annoncé, c’est rien de le dire !!!
<< – (Anthony) OUUUUUAIIIIIIIS !!!!!!!!!!! Trop génial !!!!!!!!!! Mais au fait Maman, l’avion ça durera aussi longtemps que pour aller au Sénégal ?
– ouh là, non, ça va être au moins 2 fois plus long !!!!
– (Anthony) oh purée noooon pitié…
– ne t’inquiète pas mon chéri, Papa a pensé à tout : il a pris les vols de nuit, comme ça tu dormiras et tu ne verras pas le temps passer.
– (Anthony) aaaaaah OUF, merci !
– (Estelle) tu parles, ça va être l’enfer, là-bas on va dormir sous des tentes, on va se faire bouffer par les bestioles et je vais encore crever de faim pendant 10 jours….. Au secours !!!!!!
– rassures-toi ma chérie, Papa a pensé à toi aussi : on termine le voyage par 3 jours à la plage au bord de l’océan Indien dans un hôtel « normal » avec clim, moustiquaires, piscine géante et buffets à volonté…..
– (Estelle) YYYYEEEEES, merci Papa !!!! >>
Estelle et Anthony ont mis les pieds dans l’hémisphère sud pour la première fois de leur vie et ont donc aussi gouté aux joies (hum hum) des longs voyages en avion avec escales à répétition……
La prochaine étape pour notre futur projet de trip familial : savourer le bonheur des effets du décalage horaire sur l’organisme…. mais ce sera une autre histoire ? !…
Bon……. et ma propre réaction dans tout ça…….. comment dire…… fidèle à moi-même et mes peurs irrationnelles de tout…..
– une fois le « choc » encaissé de l’annonce précipitée de ce voyage « imprévu » ,
– une fois digérée le fait qu’il allait falloir me (re)plonger dans la logistique de la préparation du voyage (je DÉTESTE faire, défaire, refaire les valises !)
– une fois l’angoisse « maîtrisée » après avoir appris qu’il y avait eu à nouveau des attentats meurtriers en mai puis en juin (et au moment où j’écris ces lignes (fin août), des émeutes ravagent Mombasa…. On est passé entre les mailles du filets….)
– une fois que je me suis faite à l’idée qu’il allait falloir dormir dans des tentes cernées par les animaux sauvages AAAARRRGHHHHH ? !
BREF une fois toutes ces étapes passées, l’envie de découvrir un nouveau pays a été la plus forte…. Surtout qu’au programme des réjouissances étaient prévues une nuit et une journée au pied du KILIMANDJARO : la perspective de réaliser l’un de mes rêves m’a définitivement convaincue ? !!!!
Au final, Philéas a choisi un circuit couvrant quasiment tout l’extrême sud du pays, avec un départ « spécial grandes migrations en 4×4« mi-juillet pour pouvoir observer les immenses troupeaux de gnous et de gazelles en provenance du Serengeti en Tanzanie.
Le programme du voyage présentait le circuit ainsi :
<< Ce safari au cœur de trois réserves les plus célèbres, où se concentre l’essentiel de la faune du pays, est idéal pour une première approche du Kénya. Suivi d’un séjour sur la côte, il allie découverte de la vie sauvage et farniente sur les bords de l’océan Indien. Le juste équilibre ! >>
Parfait….. sur le papier……
Sauf que…… sauf que…….il y a eu trois gros bugs……
1°) On n’a pas eu le 4×4 à 6 places réservé mais le minibus décapotable classique :
erreur du tour operator…. qui nous a bien sûr remboursés le 4×4 initialement prévu dès notre retour en France ! Et qui, pour se faire pardonner de la bévue signalée sur place, nous a offert une soirée au « champagne » (un vulgaire pétillant sud–africain ? !), nous a surclassé la chambre dans l’hôtel au bord de l’océan, et nous a offert une bouteille de vrai champagne une fois rentrés à la maison…. Et on ne s’était plaint de rien en plus, on avait juste signalé qu’on aurait normalement dû avoir un 4×4 ! Qu’est-ce que ça aurait été si on avait fait un scandale ? Ils nous auraient payé un autre voyage peut-être ? ?!?!
2°) Le comble de tout c’est que la fameuse gigantesque migration des troupeaux n’arrive dans le Masaï Mara que début août au mieux !!!! Donc on n’a rien vu de ce phénomène annuel unique !!!!!!
Autant dire que l’objectif a foiré !!!!!!!
3°) Pendant les 5 jours de safaris, nous n’avons jamais eu de logement familial pour quatre. Il a fallu faire tente/lodge à part 2 par 2, sachant qu’il était inenvisageable de laisser Estelle et Anthony dormir seuls dans une tente loin de la nôtre. Et ça, ça m’a bien gonflé ! On s’est donc partagé les marsupilamis…
Mais les impondérables, on a l’habitude ? !!!!! Et ceci dit, il n’en reste pas moins que ce voyage s’est bien passé, nous avons bien profité de notre aventure-découverte.
D’autant que le groupe s’est limité à nous 4 et deux femmes Suisses, ça c’était chouette…
Nous avons vu une multitude de choses surprenantes, inattendues, magnifiques, incroyables. Nous en avons pris plein les mirettes et nous sommes revenus avec des souvenirs indélébiles plein la tête.
Évidemment, nous avons observé beaucoup beaucoup beaucoup d’animaux dans leur milieu naturel. C’était quand même le thème du voyage…
Des fameux « Big Five » (Buffle / Eléphant / Rhinocéros / Lion / Léopard), nous avons eu la chance de pouvoir en croiser TROIS lors de nos différents safaris :
– les éléphants (ça, c’est pas ce qu’il manque à vrai dire !!!!!),
– les buffles (moins faciles à débusquer bizarrement)
– et les lions (carrément inespérés) !
La cerise sur le gâteau a été lorsque nous avons assisté aux ébats de deux couples de lions, c’était totalement surréaliste. Nous avons frémi de peur en l’entendant rugir de plaisir ? !!!!
Autre moment rare et plein d’émotion : l’approche d’une maman Guépard avec sa portée de bébés. Les guépards ne font peut-être pas partie des Big Five, mais il n’en reste pas moins que les observer de si près a été l’un des moments les plus magiques du voyage…
En revanche, nous avons subi le froid (pour ne pas dire souffert), chose à laquelle nous ne nous attendions pas à ce point franchement ! Même si le Kénya est perché sur les hauts plateaux du Rift, on est quand même en Afrique juste en dessous de l’équateur… Malgré ça, juillet est le mois le moins chaud de l’année, et on l’a bien senti, surtout le matin, le soir et la nuit !!!!!
Le pire a été dans le Masaï Mara (culminant à 2000m d’altitude) où on n’a pas souvent quitté nos gilets, et si on avait su, on aurait prévu des polaires plus épaisses….
La nuit, c’était carrément à la limite du supportable, malgré les couvertures et les bouillottes (une grande découverte pour Anthony la bouillotte !!!!) qui nous étaient mises dans les lits chaque soir. Faut dire que sous la tente, l’isolation thermique est inexistante….
La deuxième nuit, Anthony a dormi avec, par-dessus son pyjama à manches longues, un pantalon et un gilet, des chaussettes, je lui ai rajouté ma bouillotte et une couverture !!!! Il était bleu le pauvre !!!!
Ah ça, pour leur deuxième voyage en Afrique, ils ne pourront pas dire qu’ils ont crevé de chaud cette fois-ci !!!!!
Nous avons donc dormi dans des grandes tentes pendant 3 nuits : c’était déroutant mais le style très OUT OF AFRICA était génial. Il y avait de l’eau chaude et de l’électricité jusqu’à 22h, après c’était l’extinction des feux jusqu’au lendemain entre 5 et 6h du matin. Dans l’intervalle, tout s’est fait à la lampe frontale et aux lampes torches (les bougies, on a préféré ne pas tester sous les tentes !!!!!).
Les tentes au Masaï Mara étaient plutôt style « militaire » et rectangulaires. Le campement était protégé par une clôture électrifiée pour tenir éloignés les gros animaux plus ou moins dangereux, mais des gazelles et des singes vivaient en totale liberté au sein même du campement. La cohabitation a été surprenante….. et pleine d’enseignements pour Estelle et Anthony pour qui la vie sexuelle des gazelles n’a plus aucun secret ? !!!!!
Les tentes à Tsavo Ouest étaient de forme circulaire, plus style « savane » avec un toit de paille rajouté au-dessus de la tente elle-même.
Dans ce campement-là, en revanche, aucune clôture, et situé au bord d’un marigot avec crocodiles s’il vous plaît!!! Donc des animaux beaucoup moins inoffensifs allaient et venaient au gré de leurs envies !!!!!
Anthony a voulu aller dire bonjour aux phacochères…. On a réussi à l’en dissuader….
Le soir, une fois au lit, dans notre case (Anthony et moi), on entendait les chauves-souris accrochées sous le toit de paille faire caca, et leurs crottes tombaient et roulaient sur le toit en toile de la tente en faisant un bruit très caractéristique : on a bien rigolé avec cet épisode de la vie sauvage des bêtes !!!!
Du côté de la case d’Estelle, Philéas a entendu une bête se frotter contre la toile de tente durant la nuit, mais il a eu la flegme (ou la trouille ?) de se lever pour aller voir ce que c’était. Dommage, on aurait bien aimé savoir ? !
D’autant qu’on a lu le témoignage d’une femme qui racontait qu’une nuit, elle voulait savoir ce qui pouvait bien faire bouger la tente et quand elle a soulevé la « toile-volet », elle s’est rendu compte que c’était un éléphant qui se grattait la tête contre la tente !!!!
D’ailleurs, il était formellement interdit de circuler seul en dehors des tentes dès que le jour commençait à tomber…. Il y avait un bouton d’appel à l’entrée de la tente pour qu’un ranger vienne nous chercher et nous escorte jusqu’aux « parties communes » du lieu (resto, bar, réception, etc).
Comme il n’y avait pas d’électricité après 22h, le bouton « security » ne fonctionnait plus, et du coup en cas de problème, il fallait appeler au secours au moyen d’un sifflet posé sur la table de chevet de chaque tente !
C’est dans ce campement-ci qu’Estelle nous a fait une belle crise de panique, submergée par ses appréhensions…. Pourtant c’est ici aussi qu’il y avait une superbe piscine à débordements où les animaux venaient nous observer barboter en même temps qu’on les observait depuis nos transats ! C’est le seul endroit où Philéas serait bien resté plus longtemps, et reviendrait bien y passer une semaine. Sauf que c’est vraiment isolé comme endroit, et que, renseignements pris, on n’y va pas comme ça par ses propres moyens aussi facilement…
Finalement, j’ai beaucoup apprécié d’être réveillée aux aurores par le chant mélodieux des oiseaux, d’entendre le raffut de tous les animaux la nuit, les observer tout autour de la tente alors qu’on y était. C’est une expérience unique qui vaut la peine d’être vécue. D’ailleurs, curieusement j’ai largement préféré les nuits sous tente (même si je frémissais à l’idée de me retrouver nez-à-nez avec une bestiole !!!) à la seule nuit dans l’un des innombrables lodges « en dur » qui pullulent au Kénya (de véritables usines à touristes), ou bien carrément les nuits à l’hôtel au bord de l’océan (là, rien de dépaysant franchement…à part qu’il y a beaucoup d’américains !).
Le séjour dans la région du Masaï Mara a été l’occasion de visiter un village traditionnel Masaï. Cette excursion a été une aventure à elle seule !!!
Nous avons eu droit à l’explication par le menu (but in english… et un english très approximatif !) du mode de vie masaï.
Leur village est circulaire et composé de cases construites en torchis (mélange de terre, de paille et de bouse de vache, d’une durée de vie d’environ 6-7 ans) au milieu desquelles se trouve la « place » où sont regroupés leurs troupeaux de bétails chaque soir. C’était farci de bouses par terre, on slalomait pour ne pas se tartiner les godasses. Et bien sûr, qui dit bouse, dit…. mouches : c’était envahi….
Nous avons visité l’intérieur d’une case : c’était sombre et glauque… On n’y voyait rien du tout, Estelle et Anthony flippaient, et moi je prenais des photos à l’aveugle avec le flash pour éclairer ce lugubre et exigu espace. Petit moment de malaise….
Pour se protéger de la faune sauvage, le village est entièrement clôturé mais il y a autant d’entrées au village que de chefs de famille y vivant.
La position de chaque case est très codifiée : à la gauche de chaque entrée se trouve la case d’un chef de famille et à la droite c’est la place de la case de sa première épouse. Puis à la droite de celle-ci, il y a la case de la deuxième épouse (dont la construction est financée par la première !), et ainsi de suite…
Question mariage justement, c’est lors de la danse si caractéristique des Masaï que les unions se décident. C’est celui qui sautera le plus haut qui aura le privilège de choisir en premier sa future épouse. Évidemment les touristes mâles sont initiés à cette danse rituelle, et à ce petit jeu, Philéas n’a pas démérité du tout !!!! Il a sauté très haut : OUF l’honneur est sauf, et moi je peux respirer, je ne resterai pas là-bas ? !!!!!
Toujours dans le domaine des traditions, les femmes Masaï chantent et dansent en tenues très colorées également. Évidemment, je n’ai pas pu échapper au grand moment de solitude qui attendait les touristes femelles lorsqu’il a fallu les rejoindre ?…… Estelle s’est dégonflée, moi non !
Les Masaï se nourrissent presque exclusivement du lait et du sang (!!!) de leur bétail ; à de rares occasions ils mangent de la viande et parfois une bouillie de céréales. Aucun fruit, aucun légume. D’abord parce qu’ils n’aiment pas ça, mais surtout parce que rien ne pousse sur les terres où ils vivent…
<< – Aaaaaaah ! Tu vois Maman qu’on peut parfaitement vivre sans manger 5 fruits et légumes par jour !
– parfait alors ! On te laisse ici, tu vivras avec eux ?
– euuuuh, non, je préfère rester collée à ma mère comme la moule à son rocher, et manger une compote pomme/fraise tous les soirs ?…….. >>
Durant la visite, il y a eu aussi deux petits ateliers d’apprentissage :
→ émettre le moindre son en soufflant dans une corne de kobe (une sorte d’antilope) : mission im-po-ssi-ble !!!
→ comment faire du feu avec simplement un bâton et une planchette de bois. Là, Estelle et Anthony se sont crus à Koh Lanta ? !!! Mais, plus motivés que jamais, ils ont eu beau essayer, ils n’y sont pas arrivés….
Alors que les Masaï, eux, t’allument le feu en quelques secondes à peine !!!! Il faut le voir pour le croire franchement !!! Quand la flamme jaillit subitement au milieu d’un buisson de fumée, c’est quand même assez magique ! Mais pour eux, ça n’a rien d’extraordinaire, c’est juste leur quotidien….
Et pour notre dernière soirée chez les Masaï, nous avons eu droit à une démonstration nocturne de la danse des guerriers : petit aperçu en vidéo
Durant la grande journée de transfert du Masaï Mara vers Amboseli, nous avons fait une halte repas à Nairobi au (fameux) restaurant Le Carnivore mondialement connu… Ben nous, on n’en avait jamais entendu parler ! Mais l’expérience était incontournable.
Le principe : des brochettes géantes sont grillées dans un immense brasier au milieu du resto (les feux de l’enfer), et on mange à volonté des viandes de toutes sortes. Gargantua n’a qu’à bien se tenir !!! Et végétariens s’abstenir….
A l’origine, on pouvait y déguster des viandes exotiques telles que le zèbre, l’antilope, la gazelle, le buffle, le phacochère… Mais le braconnage intensif a abouti à l’interdiction de consommer ces viandes, donc…. on n’a rien pu goûter de tout ça malheureusement.
Nous nous sommes contentés de nous régaler avec des grillages de viandes « classiques » ainsi que du crocodile et de l’autruche quand même. On connaissait déjà, mais pour Estelle et Anthony c’était une grande première ! Bon, ils ne garderont pas un souvenir enthousiasmant du crocodile….. mais l’autruche, ils ont bien aimé.
Sinon, ma GROSSE déception du voyage : en juillet, on voit rarement le KILIMANDJA
Voilà tout ce qu’on en a vu pendant quelques minutes à 6h30 du matin ? !
Tout juste perceptible. J’étais (et je reste) dégoutée !!!!!
Le comble, c’est qu’on l’a revu depuis l’avion de ligne intérieure qui nous ramenait à Nairobi au retour.
Voilà, c’est le seul souvenir que je garderai du Kilimandja
Pour terminer les cinq jours de safaris, sur la piste nous ramenant hors du parc de Tsavo Ouest, nous avons fait une halte à Mzima Springs pour une dernière petite excursion qui s’est révélée -au final- très chouette.
Je dis -au final- car c’était pas gagné au départ de l’action !!!!!
Estelle était en panique depuis la veille (nuit « terrifiante » pour elle au campement au bord du marigot à croco et au milieu des animaux en liberté), et le but de la visite était d’aller explorer les bords d’un point d’eau infesté de crocodiles, d’hippopotames et autres réjouissances !
Mais on ne risquait rien à priori car nous devions obligatoirement être escortés par un Ranger armé qui nous faisait office de guide.
J’ai trouvé cette balade très agréable et cet endroit merveilleux !
L’eau était cristalline, d’un limpidité incroyable : là où on pensait qu’il ne devait y avoir que quelques centimètres d’eau à peine, en réalité la profondeur atteignait jusqu’à 3 mètres par endroit !
D’ailleurs, on a constaté la profondeur d’un des lacs grâce à Anthony qui a réussi l’exploit de faire tomber ses lunettes de soleil entre les planches d’un ponton passant sur l’eau ! L’espace entre les planches était si étroit qu’on se demande encore comment les lunettes ont pu passer à travers : on aurait voulu le faire exprès qu’on n’y serait pas arrivé !
On regardait impuissant les lunettes tomber vers le fond….
Inutile de dire qu’il était hors de question que quelqu’un se jette à l’eau pour aller les récupérer, même si cet endroit donnait réellement envie de se baigner. Étant donné les habitants des lieux, mieux valait s’abstenir….
Heureusement, l’inimitable système D africain a encore fait ses preuves : un des gardiens est allé à la pêche aux lunettes de soleil (ils doivent avoir l’habitude de ce genre de petits incidents manifestement) et il nous les a rapportées intactes ! Elles sentaient juste bon la vase après ce petit bain de jouvence…. Mais on a pu repartir, direction la plage.
Après 5 jours de safaris plutôt physiques (être secoué comme une boule de flippeur à longueur de journée dans un minibus sur des pistes chaotiques, c’est totalement épuisant…. J’étais couverte de bleus sur les bras et les jambes. Faut pas avoir de problèmes de dos !) mais néanmoins extraordinaires, nous avons terminé notre expédition par 3 jours de repos bien mérités au bord de l’océan indien.
Là, seuls Estelle et Anthony ont débordé d’énergie dans la piscine et sur la plage du matin au soir. Nous, finalement on a fait chaise longue pendant les 3 jours, et on assume ? !!!!
L’Hôtel se trouvait sur la plage de Diani, soit disant l’une des plus belles plages d’Afrique de l’Est….
Bon, c’est très subjectif la beauté d’une plage.…
Personnellement, je ne suis pas franchement tombée sous le charme…
Quand tu te fais harceler par les vendeurs ambulants dès le petit orteil posé sur le sable, quand la plage est couverte d’algues à cause de la marée, marée qui t’empêche de faire trempette justement car pas assez d’eau (t’as pied sur plusieurs centaines de mètres jusqu’à la barrière de corail), quand t’es obligé de porter des chaussures en plastique pour te baigner à cause des oursins, des poissons pierres, des coraux et autres réjouissances marines tranchantes/piquantes/urticantes, je n’appelle pas ça une plage paradisiaque ?…
Mais ce n’est que mon avis et ça n’engage que moi !!!!
En tout cas, je n’y ai même pas mis un doigt dans l’océan 😉 ! J’ai juste pris les photos.
Bon, OK, le sable était plutôt blanc, d’ailleurs on en a ramené en souvenir comme d’habitude, m’enfin à part ça !!!!!
Et puis la fin de notre formidable voyage est déjà arrivée.
Le retour en France, comme tous les retours de voyage, a été pénible car long. Trois avions, deux escales, et la correspondance Paris-Marseille ratée après avoir couru comme des tarés dans l’aéroport à 6h du mat’ la gueule enfarinée….. On aurait dit le sprint final de Pékin Express ? !!!! Un bon coup d’adrénaline, y’a rien de tel pour te réveiller en fanfare !!!!! Il a fallu attendre 3 heures de plus pour pouvoir embarquer dans un prochain avion pour Marseille.
Mais dans le sens retour, ce n’était pas trop grave finalement. Car à l’aller, on avait bien failli rater la correspondance à l’aéroport d’Amsterdam : chopper l’avion pour Nairobi a été rik-rak, on a fait un marathon dans cet aéroport qu’on ne connaissait absolument pas, on s’est pris une suée pas possible. Heureusement, on a pu embarquer just-in-time ! ça aurait vraiment été dommage de foirer ce magnifique voyage que nous avons fait !!!
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Bon voyage virtuel ? !!!