Équateur / Amazonie / Galápagos.

Question : comment célébrer dignement
 nos 20 ans et accessoirement mes 40 ans ?
 
Réponse : en partant sous d’autres latitudes
destination…… l’Amérique du Sud !
Notre choix s’est finalement porté sur l’Équateur
un lieu inédit qui s’est révélé assez enchanteur.

Quatre mondes constituent cet incroyable petit pays :
Pacifique, Galápagos, Andes et Amazonie.

La rencontre avec les descendants des Incas
est une expérience que l’on n’oubliera pas.
Le dépaysement a été globalement au rendez-vous,
on s’est émerveillé de presque tout.

 

Notre périple a commencé très haut
par une visite condensée de Quito.

Perchée à 2850m dans les Andes, la capitale
est fortement marquée par son passé colonial.
D’ailleurs le centre historique est classé au Patrimoine de L’UNESCO,
la “vieille ville” étant considérée comme un joyau.
 
Après notre premier repas typiquement équatorien,
un peu surprenant mais quand même bien,
nous avons repris la route et quitté Quito
pour nous rendre à La Mitad Del Mundo.

 

 

C’est là qu’une ligne imaginaire
sépare la Terre en deux hémisphères.
On a pris l’indispensable photo du voyageur
avec un pied de chaque côté de l’équateur.

 

 

 

 

Puis nous avons poursuivi notre chemin
à travers les hauts plateaux Andins.
On roulait sur la mythique route Panaméricaine
qui nous emmenait vers les régions indiennes.
On est resté trois jours dans une hacienda monacale
où chaque nuit nous avons subi le froid glacial !!!

 

A Otavalo, nous avons flâné au marché
c’était animé et tout était très très coloré.

J’y ai même trouvé mon fameux “Panama”
le chapeau mythique que je voulais ramener de là-bas.

 

Nous avons admiré l’Imbabura et le Cotocachi
deux majestueux volcans aujourd’hui endormis….
Pourtant le frisson était bien là
quand nous avons navigué sur le Cuicocha,
le lac situé dans l’un des cratères du Cotacachi
un des sites incontournables du pays.

 

 

L’après-midi s’est terminée non loin de là
par la visite du Parc CONDOR et tous ses oiseaux de proie.
On y a observé le Condor, le plus grand oiseau de la planète,
ainsi qu’une multitude de rapaces, hiboux et autres chouettes.

 
Le soir nous étions invités à dîner chez l’habitant
et alors là, ce fut un GRAND moment !!!!!
Nos hôtes étaient adorables mais…. typiques,
une famille d’artistes qui nous a joué de la musique.

 
 
Les filles ont aussi fait une démo de danses indiennes
en attendant que leur mère ne vienne
nous servir LE plat traditionnel à déguster :
le met le plus prisé, du cochon d’Inde grillé….

ça s’appelle le CUY ….. prononcez COUILLE !
Je l’ai gouté, je n’ai pas eu la trouille !!!!

 

 
 
Le lendemain, changement radical d’atmosphère
après avoir à nouveau traversé la Cordillère :
destination la forêt amazonienne surnommée “L’Enfer Vert”
avec sa chaleur et ses 80% d’humidité dans l’air.
On a navigué en pirogue sur la rivière El Napo

 
pour accéder à “La Casa Del Suizo“,
un lodge grand confort et très sélect
sans l’ombre de la moindre bébète !

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Franchement pas du tout typique
uniquement et exclusivement touristique,
avec un aéroport international en construction
histoire de finir de polluer les environs…
 
Enfin bref, on a été un peu(beaucoup) déçus
même si on ne regrette quand même pas d’être venu.
Car on a vu et fait des trucs biens
comme la visite de ce village traditionnel indien


où on s’est cru transporté
dans un véritable reportage télé
avec les enfants qui jouent et rient
au pied de leur case sur pilotis.

 

 

On nous a initié à la vraie sarbacane,
mais impossible de toucher la cible accrochée à une liane !!!

 
Et puis est arrivé……
…..le moment tant redouté…..
Mais, par respect, il fallait en passer par là
et goûter la fameuse (et ignoblissime) CHICHA,
un breuvage épouvantable,
une mixture imbuvable !!!!!

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Rien que d’y repenser
j’en ai des nausées !!!!
 
Le lendemain, on s’est enfoncé dans la jungle épaisse
non sans une légère pointe de stress,
avec au programme une randonnée épique
un véritable trek très physique,
avec bottes en caoutchouc obligatoires,
et beaucoup d’eau à boire.
Les manches longues étaient aussi de rigueur
malgré l’intense chaleur.
On ruisselait de sueur !!!!

Mais pas une seule bestiole en liberté,
c’est ça l’Amazonie en résumé,
à notre grand étonnement
car on imaginait ça autrement.
A part une énorme maman tarentule velue
on a pour ainsi dire rien vu !

Tous les animaux observés étaient en captivité,

 

 

même les magnifiques papillons étaient enfermés….

 

 
Finalement, on a été enchanté ravi
quand on a quitté l’Amazonie
pour remonter allègrement à plus de 3300m d’altitude
cette fois-ci sans la moindre inquiétude.

 

 
Pendant le transit, nous avons fait quelques haltes
histoire de nous dégourdir un peu les pattes.
D’abord une descente à pied à la cascade “La Marmite du Diable.
 
 
Puis la traversée d’un canyon dans une nacelle suspendue à un câble !
 
 
Mais là, je n’ai pas réussi à m’embarquer pour le survol du ravin,
ma peur panique du vide m’a fait perdre tous mes moyens !!!
Et pourtant j’étais motivée pour me dépasser
mais mon corps et mes jambes m’ont lâchée…
 
En fin de journée, on a cru remonter le temps
lorsqu’on est arrivé à notre nouvel hébergement.
C’était à nouveau une grande hacienda
où on se serait cru chez Zorro et le Sergent Garcia !
 
Après une nouvelle nuit éprouvante à subir le froid
nous voilà arrivés au Grand Jour de l’Exploit…
Au programme : une improbable rando
sur les flancs de l’imposant CHIMBORAZO,
 

 

juste sur le plus haut volcan existant sur Terre.
Notre mini trek était aussi inattendu qu’extraordinaire.
C’est le genre d’aventure qu’on ne vit qu’une fois
et qui exige un total dépassement de soi.
L’ascension jusqu’aux 5000m nous a paru insurmontable
mais à notre grand étonnement, on en a été capable !
 

 

On a même eu droit à un tampon sur le passeport
histoire d’immortaliser l’inimaginable effort.
 
 
Pourtant j’ai bien cru que j’allais en crever :
j’avais la sensation que mon cœur allait exploser,
que, par manque d’oxygène, je m’asphyxiais,
sans parler du vent violent qui nous faisait tous tomber
Laurent a carrément fini à quatre pattes pour grimper
avec un caillou dans chaque main en guise de piolet !
L’arrivée laborieuse au refuge a été intense
et remplie pour tous d’une fierté immense.
Ce fut une épreuve aussi bien mentale que physique
mais en tout point incontestablement fantastique.
Approcher d’aussi près les nuages
restera un moment très fort du voyage…
 
Pour nous remettre de nos émotions
nous avons enchaîné avec une excursion
à bord du mythique petit train Andin
qui roule au bord d’un ravin
et descend en crémaillère
à flanc de falaise jusqu’à la rivière.
 

 

Il fallait avoir le cœur bien accroché,
et il ne manquait plus que la musique de la pub Nescafé !!!
Cet endroit touristique incontournable
s’appelle La Narine du Diable.
 
Nous avons repris notre circuit le lendemain
en s’immergeant dans un marché traditionnel Indien.
 

 

 

 
Je suis sortie du marché aux bestiaux de Guamote
avec la jambe tartinée de crotte !!!
Je me suis retrouvée coincée
au milieu d’un troupeau de gorets, 
et il a fallu qu’un énorme cochon
se torche le cul sur mon pantalon…
 

 

Sans parler de mon épreuve de survie
quand j’ai dû subir les wc publics pour faire pipi…
Je passe sur les détails ultra salaces
de tout ce qui flottait à la surface
de ce qui faisait office de toilettes
en plein milieu du marché aux bêtes !!!
 
 
 
Plus tard, nous avons fait escale à Ingapirca
la ville où se trouvent les seules ruines Incas,
 
 
avant d’arriver en fin de journée à Cuenca
une ville plutôt “riche” mais très sympa.
C’est là que les soucis de santé
ont commencé à tous nous décimer…
On a passé 48 heures sévères
à cause d’une intoxication alimentaire.
Tout le groupe se vidait par en haut et par en bas
ce qui a bien perturbé le séjour à Cuenca !
 
Malgré tous nos déboires
on a ri à s’en décrocher la mâchoire
notamment lors d’une soirée d’anthologie
où l’ambiance était de la partie.
L’action se déroule dans un restaurant très chicos
où nous a emmené dîner notre guide Carlos.
Avec son copain ils étaient bourrés comme des barriques
et nous ont offert un festival de sketches comiques !!!
Même les serveurs, qui portaient des gants blancs,
ainsi que les autres tables de clients,
ont trouvé le “spectacle” désopilant !!!
Évidemment je n’ai pu m’empêcher d’entretenir l’ambiance activement.
A défaut de pouvoir manger
on s’est bien bidonné !!!
 
L’épidémie nous a donc privé de pas mal de visites,
mais on a quand même pu voir les fameuses têtes réduites
dont les cheveux étaient infestés de lantes !
Cette technique de “fabrication” est terrifiante…
 
 
Moins gore : les ateliers de confection des chapeaux “Panama
LA spécialité artisanale de cette ville de Cuenca.
 

 

 
Nous avons aussi beaucoup apprécié
la balade dans les marchés toujours très colorés…
 

 

 

 
On serait bien resté plus longtemps dans cette ville
mais il a fallu reprendre la route : direction Guayaquil.
 
Une dernière fois la Cordillère à traverser,
un dernier col à 4165m à passer,
 

 

 

 
et puis changement de paysage radical,
subitement on bascule en climat tropical.
 
Après plus de 4000m de descente épique
nous voilà dans les plaines suffocantes de la Côte Pacifique.
A perte de vue des rizières, des bananeraies,
des champs de cannes à sucre et autres plantations de cacaoyers.

 

 

 

 
Les paysages sont un subtil mélange Caraïbe-Afrique
avec cette impression d’immense décharge publique.
 

 

 

Nous voilà arrivés à GUAYAQUIL
un véritable coupe-gorge cerné de bidonvilles
où la moindre sortie est à ses risques et périls !
Autant dire que je n’étais pas du tout tranquille…
 

 

On s’est contenté de balader dans les coins les plus “rassurants”
là où étaient postés des militaires armés jusqu’aux dents.
 
 
On est allé dans l’incontournable jardin public
où vivent des centaines d’iguanes terrestres endémiques.
Franchement comme curiosité locale
on peut difficilement faire plus original !!!
Ces bestioles préhistoriques sont dégoutantes.
Il fallait slalomer sous les arbres pour éviter la pluie de fientes !!!
 

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
La dernière expérience vécue ici
a été un léger séisme ressenti durant la nuit.
Dans le noir, on n’y croyait pas, on n’était pas vraiment sûr,
et pourtant, en allumant on a bien vu le miroir bouger sur le mur…

 

C’est le lendemain que nous avons entamé la dernière partie du voyage,
direction les GALÁPAGOS, un archipel d’îles sauvages.

 
Au départ, la logistique à l’aéroport a été impeccable.
Et vu la confidentialité de la destination, c’était à peine croyable !
Après 2h de vol, le troupeau de touristes a atterri à Baltra
l’île qui fait office d’aéroport là-bas.
Dès la sortie de l’avion, c’est le dépaysement total.
Ce débarquement en terre inconnue est très spécial…

 

 

 

 

On devient des privilégiés en visite dans un sanctuaire
et très vite on comprend qu’il va falloir se plier à une discipline “militaire”…
Hop nous voilà embarqués dans un bus
qui nous transporte jusqu’au terminus :
un ponton d’embarquement
encombré d’otaries et de pélicans !
Hop on nous fait enfiler un gilet de sauvetage
puis on saute dans un zodiaque nous menant au paquebot où nous attend tout l’équipage.

 

 

 
 
C’est là que la barrière de la langue commence….
Car comme on était à peine 6 à venir de France
il n’y avait aucun membre d’équipage parlant français.
Comprendre et se faire comprendre a été compliqué…
J’ai quand même réussi à baragouiner
moitié en espagnol moitié en anglais,
du grand n’importe quoi, juste le système D !
 
Notre cabine était “spacieuse” et confortable.
La qualité de la cuisine était très honorable.

 
Pour moi, faire une croisière
c’était une grande première.
J’ai eu le mal de mer
ça par contre, c’était pas super…
 
Mais tout ça valait VRAIMENT le coup
car l’émerveillement a été en permanence au rendez-vous !!!
Chaque expédition sur chaque île
nous a laissé un souvenir indélébile.
Voir de si près autant d’animaux
et observer ces milliers d’oiseaux
était tout simplement inimaginable.
C’était à peine croyable.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Et comment décrire tous ces fabuleux paysages,
tous d’une extrême beauté sauvage,
avec des contrastes de couleurs stupéfiants,
du sable vert olive jusqu’aux plages de sable blanc,
des cactus géants dans les pampas épineuses
jusqu’aux rochers noirs et aux falaises vertigineuses.
L’archipel ne compte pas deux îles similaires,
c’est un lieu véritablement extraordinaire.
 
Même les fonds marins sont époustouflants :
les deux virées snorkeling ont totalement enchanté Laurent.
Il a barboté dans un immense aquarium marin
au milieu des tortues et des requins.

 

 
Malheureusement, on n’a pas eu la chance de voir des baleines
car c’était la saison des migrations vers les côtes équatoriennes.
En revanche chaque soir c’était ambiance “dents de la mer”
avec tous les requins attirés par le paquebot et ses lumières !!!!
Ils étaient accompagnés d’otaries
et nous offraient d’étranges chorégraphies.

 
Et puis on ne pouvait pas repartir sans avoir vu
les fameuses et gigantesques tortues,
malheureuse espèce en voie d’extinction
qui ne vit plus que dans un centre de réadaptation.

 

 

 

On a dit au revoir aux otaries affalées sur les bancs et les pontons
et puis il a fallu déjà repartir pour rentrer à la maison

 

 

 

Les GALÁPAGOS
le paradis des animaux
perdu au milieu du Pacifique….
C’était tellement magnifique….
Un endroit qui m’a littéralement subjugué
et qui restera gravé à jamais !

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(voyage d’août 2011)
 

 

One Comment on “Équateur / Amazonie / Galápagos.

  1. je t'admire Angélique , cela valait le coup.
    merci pour ce beau voyage.
    cela m'a donné envie d'aller en Amérique Centrale.

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