Rando à Dindéfélo & trek final (au mental) de notre aventure jusqu’à la cascade de Ségou.

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Nous posons notre seau vide devant la porte en sortant et nous nous mettons aussitôt en chemin pour aller à la cascade de Dindéfélo à environ 2 kms du village.

 

 

 

 

 

 

Le site en lui-même est un cul-de-sac, encaissé dans une anse naturelle de falaises. “Dindefello” signifie “au bas de la montagne” en langue Peul. Cette montagne, c’est Dandé. Le cours d’eau prend sa source au sommet avant de chuter de la paroi rocheuse, haute d’une centaine de mètres, et finir sa course dans un bassin naturel tapissé de blocs de roche qui se sont détachés de la falaise. Le débit de la cascade est variable durant l’année. Il arrive même parfois, lors de la saison sèche, qu’elle n’ait plus assez d’eau et ne coule plus.

Pour s’y rendre, il faut compter une demi-heure de marche. Mais pour être certain d’arriver à destination sans se perdre, il faut surtout être accompagné par un guide ! Car on traverse un dédale de sentiers de plus en plus étroits, de sous-bois luxuriants, de clairières à la végétation dense. Puis il faut arpenter prudemment des chemins rocailleux jalonnés de blocs de roche et longeant le cours d’un ruisseau. Heureusement que la quasi-totalité du parcours est à l’ombre. C’est très appréciable pour éviter la surchauffe au soleil, car même si cette mini randonnée n’est pas très difficile, elle réclame quelques efforts.

 

 

 

Au fur et à mesure de notre progression, nous sommes comme happés par les lieux, telle la famille de la jungle perdue au milieu de la nature sauvage, bercés par les chants des oiseaux (et les protestations de nos jeunes trekkeurs…).

Même si je suis sur le qui-vive dans cet endroit paradisiaque pour les bestioles que je crains de croiser sur notre route, je trouve l’atmosphère très apaisante.

Pour tout dire, cette balade me plaît beaucoup.

 

 

Plus on avance et plus le canyon se rétrécit. Et puis soudain, le bruit de l’eau qui chute résonne contre les parois rocheuses abruptes qui nous entourent. C’est le signe qu’on y est presque, le soulagement se lit sur les visages.
On aperçoit alors des gens, on comprend qu’on arrive…. et qu’on ne sera pas seul ! La joie de la découverte est un peu gâchée sur le moment.

Voilà, on y est !!! Derrière une dernière paroi rocheuse apparaît enfin la cascade. Le temps est comme suspendu. La magie opère instantanément : les protestations de nos petits râleurs invétérés sont remplacées par un grand << WOUHAAAAA !!! >>. C’est l’émerveillement. Même pour Philéas qui est pourtant venu ici à de multiples reprises, mais il ne s’en lasse pas. A chaque fois, il y a un petit quelque chose de différent.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Pour Philéas, cette fois, il y a deux petits quelques choses de différent.

D’abord, la sérénité, qui règne habituellement dans ce lieu au goût de paradis perdu, est quelque peu perturbée ! Pour ne pas dire complètement pourrie… par une bande de mecs qui braillent…. dans leur téléphone portable !!!
Nous hallucinons quand nous nous rendons compte qu’ils téléphonent ICI, dans ce coin complètement paumé où on ne peut venir qu’intentionnellement, certainement pas par erreur. En plus, c’est un site tellement enclavé dans la montagne et cerné par des à-pics rocheux que c’est vraiment un endroit où on ne pourrait même pas espérer capter le moindre signal d’un quelconque réseau GSM !!! Mais, aussi incroyable que ça puisse paraître, les téléphones de ces Sénégalais captent…
En revanche, pas sûr que leur interlocuteur entende parfaitement bien à l’autre bout du fil, car c’est à celui qui parlera le plus fort pour couvrir le vacarme de l’eau… et l’écho de son voisin de rocher !!! Dans cette “cage” de pierre, la résonance du moindre son est amplifiée par l’écho.
Sur cette petite vidéo de la cascade, au début j’ai réussi à filmer sans personne dans le champ de vision, mais l’ambiance sonore est gâchée par les piailleurs sénégalais que j’ai fini par filmer à la fin !!!

 

Ensuite, seconde petite différence : le rituel de la baignade dans cette grande piscine naturelle, dont une légende locale dit que l’eau y aurait des vertus bienfaitrices.
Habituellement, pas plus tôt Philéas arrive sur le lieu qu’il se met en slip et se baigne. L’eau y est bonne, ça rafraîchit bien après la marche d’accès, surtout avec la chaleur qui règne. Mais il en est tout autrement aujourd’hui…
Anthony et Philéas sont les seuls motivés pour faire trempette. Ils mettent leur maillot et vont s’assoir prudemment sur un rocher au bord de l’eau. Ils poussent un petit cri en cœur quand ils plongent leurs pieds. Philéas s’écrie, surpris :
<< La vache ! Elle est glacée !
– laisse tomber Papa, moi j’y vais pas, elle est trop froide.
– attends, laisse tes pieds un moment, le temps de t’habituer. Il fait chaud dehors, la différence de température est trop grande.
– non, non, je préfère pas, elle est gelée ! >>

Un couple de toubabs d’une cinquantaine d’années débarque alors. Décidément, il y a foule à Dindéfélo en ce premier jour de l’An !!!
On les salue, ils nous répondent en italien. Je savais qu’il y avait beaucoup d’espagnols au Sénégal, mais c’est la première fois que j’y aurais croisé des italiens.
L’homme veut se baigner lui aussi, il semble très motivé. Mais quand, à son tour, il trempe un orteil, la grimace sur son visage ne fait aucun doute : il déchante rapidement.

Contre toute attente, Philéas finit par renoncer aussi :
<< C’est fou ça ! Je n’en reviens pas. C’est la première fois que je viens ici et que je ne peux pas me baigner. Elle est vraiment trop froide, je ne peux pas y aller… Tant pis ! On essaiera de se baigner demain à Ségou. >>

 

 

 

 

 

 

On est resté là encore un petit moment, à observer le cirque bruyant de la bande de mecs. Un sketch ! Ils voulaient absolument s’approcher de la chute, sauf que le seul moyen d’aller toucher les eaux de la cascade c’est à la nage… Mais chacun tentait quand même sa chance de part et d’autre du bassin, en longeant les falaises, en équilibre, sur les rochers mouillés et glissants. On a bien cru(espéré) qu’il y en aurait un qui finirait à l’eau pour mettre encore un peu plus d’ambiance, mais non. Ils ont renoncé eux aussi.

Avec tout ce monde et ce ramdam, difficile de profiter pleinement de l’atmosphère si particulière (et si tranquille en temps normal) du lieu. Alors on décide de repartir au village avant le coucher du soleil, qu’on puisse profiter de la lumière du jour pour (tenter de) se doucher.

Sur le chemin du retour (même distance, même durée, même concert de protestations), le guide nous a expliqué que dans ces forêts vit l’un des derniers groupes de chimpanzés encore présents au Sénégal. Ils peuvent être observés au lever du jour lorsqu’ils vont s’abreuver au ruisseau. Nous les avons entendus (les chimpanzés se gueulent dessus, ça ne passe pas inaperçu !), mais malheureusement nous n’avons pas réussi à les voir en haut des arbres à travers l’épaisse végétation et les sacs de nœuds formés par les lianes. En revanche, notre guide nous a montré un nid : je ne savais pas que les chimpanzés construisaient des nids !
Philéas rêve depuis longtemps de cette rencontre furtive, cela fait partie des (rares) choses qu’il n’a pas encore pu faire là-bas. Mais bien sûr, c’est prévu sur sa liste ! Très certainement en 2016.

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Vendredi 2 janvier 2015 : avant-dernier jour de notre aventure Iwol Express. L’heure de la dernière grande épreuve a sonné : le trek final est annoncé.
Ce matin, personne n’est dans une forme olympique. Tout le monde est courbaturé et fourbu de la journée de la veille. Estelle se plaint d’ailleurs de son genou : s’il nous lâche maintenant, ça ne va pas être pratique pour la randonnée qui nous attend… Hier, ce n’était qu’un petit entraînement…

Après avoir pris un solide petit déjeuner, nous chargeons toutes les affaires dans le 4×4 puis partons du campement de Dindéfélo, direction la cascade de Ségou pour notre dernière exploration.

Durant le trajet, Spaghetti nous paraît de plus en plus contrarié. Nous demandons au guide ce qui le tracasse. Il nous explique alors que pour aller à Ségou, la piste est en très mauvais état (déjà qu’on trouve les pistes pourries, je n’ose même pas imaginer…), et comme nous n’avons plus de roue de secours depuis la descente d’Iwol, il a peur de crever !!! J’avais déjà complètement oublié cet épisode, pourtant c’était hier !!! Depuis, il n’a pas encore pu faire réparer le pneu. La prudence est donc de mise.
Arrivés au village de Ségou, nous prenons le chemin qui mène au point de départ du trek pour aller jusqu’à la cascade. La tension monte d’un cran : Spaghetti, pourtant impassible d’habitude, est visiblement nerveux.
Il faut avouer que quand on découvre là où on doit passer, il y a de quoi s’inquiéter pour les roues !!! La piste n’est qu’une succession de caillasses saillantes et coupantes. Nos pneus presque lisses pourraient être éventrés à la moindre fausse manœuvre. Le camion doit faire le fakir s’il veut passer sans éclater !!! Spaghetti roule au pas, plus doucement que ça, c’est l’arrêt ; à ce rythme-là, on ne sait pas à quelle heure on va arriver. Chaque caillou est négocié à grand coup de volant. Nous sommes secoués, nos lombaires font du trampoline mais nous retenons notre souffle et croisons les doigts.
Au bout de quelques minutes, Spaghetti jette l’éponge : il sort du chemin, roule dans un champ et va se garer à l’ombre d’un arbre immense. Le guide nous explique qu’il refuse d’aller plus loin car la piste est encore plus mauvaise ensuite (ah bon ? Plus mauvaise ? C’est possible ???), il ne veut pas prendre de risque. Tout bien réfléchi, il a raison Spaghetti : mieux vaut marcher un peu plus maintenant et pouvoir repartir après le trek, car nous avons beaucoup de kms à parcourir ensuite. Il décide donc de nous attendre dans le camion pour garder toutes les affaires. Le trek final s’en trouve quelque peu rallongé et part de là !
Ce n’est que le matin mais il fait déjà très chaud. Nous nous tartinons de crème solaire, prenons nos petits sacs à dos chargés de bouteilles d’eau et de quoi grignoter pour les fringales. Estelle et Anthony, qui détestent marcher et qui sont fatigués de ces derniers jours, ne sont pas du tout motivés et nous le font bien comprendre… Tout va se jouer au mental… C’est parti…


Le guide nous emboîte le pas et retourne sur la piste défoncée que le 4×4 a abandonnée.
Le paysage qui nous entoure est pittoresque et me plait beaucoup, mais je réalise qu’il faut atteindre les collines au loin… Oui… forcément… la cascade de Ségou dévale une falaise, donc l’eau ne peut provenir que du haut des collines…
Ce n’est pas que je me décourage, mais avec le soleil qui cogne fort, cette mise en jambes en plein cagnard va nous tuer dès le départ de l’action.

Je suis surprise lorsque nous dépassons un groupe de femmes avec des gamins, je n’ai pas compris où ils allaient, ce chemin est un cul de sac.

 

 

 

 

Au bout d’un moment, le sentier se rétrécit, la végétation commence à changer et à être plus touffue.
Puis soudain, nous traversons un bois de bambous ; c’est plutôt inattendu ici mais c’est le signe que nous approchons d’une zone où il y a de l’eau.
Le guide nous montre alors quelque chose de rare : la floraison des bambous. Elle est rare car pas du tout annuelle. Ici, des scientifiques ont observé que le phénomène se produit en moyenne une fois tous les 10 ans.
Nous ne savions même pas que les bambous fleurissaient, c’est une grande découverte plutôt insolite pour nous.
Les fleurs de cette variété de bambous sont plutôt moches mais surprenantes, on dirait des pompons ressemblant à des bogues de châtaignes.
Peu après ce bois de bambous, l’eau fait son apparition. Le guide nous explique alors que le départ du trek est là. Il n’y a bientôt plus de chemin, mais il y a de l’ombre à partir de maintenant ! Cela se ressent immédiatement sur la température qui devient beaucoup plus supportable, une bénédiction…

 

 

 

 

 

 

Au fur et à mesure que nous avançons, je comprends mieux pourquoi très peu de guides touristiques indiquent la cascade de Ségou ! Il faut reconnaître qu’elle est plutôt difficile d’accès. Ce n’est pas insurmontable, mais elle se mérite…
Comme celle de Dindéfélo, elle est nichée au terminus d’un canyon, moins haut mais plus étroit et encaissé.
Pour y aller, il n’y a donc aucun sentier : il faut crapahuter pour remonter le cours du ruisseau à travers un labyrinthe rocailleux à la végétation exubérante.
Ce dédale est plutôt escarpé par endroit, il faut monter, descendre, remonter, redescendre. Les quadriceps sont soumis à rude épreuve et les jambes fatiguent vite. Estelle et Anthony préfèrent s’aider d’un bâton… en plus de râler comme des poux et nous maudire à haute voix…

 

 

 

 

 

Pour pouvoir progresser, il nous faut traverser le cours d’eau à plusieurs reprises car on ne peut passer que par un seul côté.

 

 

Nous traversons des clairières étroites absolument féériques, magnifiques avec leur tapis de fougères verdoyantes (plantes qu’on ne s’attend pas du tout à voir ici).

 

 

Certains passages prennent même des faux airs de via ferrata, mais sans aucune protection !!! Très concentrés, nous jouons les équilibristes, tels des bouquetins à la queue leu leu.

 

Pendant toute la procession, je supplie (pour ne pas dire soûle) mes troupes de consciencieusement regarder où elles posent les pieds pour ne pas tomber, et les mains car, évidemment, je crains encore et toujours la rencontre animale non désirée !!!

Par chance, la seule bestiole qui s’est mise en travers de notre chemin a été un énorme mille-pattes.

Les courbatures de la veille nous tirent de plus en plus, nous nous sentons faiblir. Je m’inquiète un peu car il va bien falloir trouver l’énergie nécessaire pour le retour… Mais après 1 h 45 de trek intense (même pour Philéas qui n’est que l’ombre de lui-même en cette fin d’aventure), l’émerveillement est au rendez-vous… Pour moi, l’effort vaut très largement la peine d’avoir été fourni car la récompense est au bout du chemin, et elle n’est que pour nous cette fois…
Pour Estelle et Anthony, le plaisir/soulagement d’avoir atteint la cascade est… comment dire… beaucoup plus mitigé… Ils ne pensent qu’à une chose : trouver un rocher pour s’assoir, reprendre leur souffle, bouder, boire et grignoter quelque chose.

 
 

 

 
Philéas se met aussitôt en slip et plonge le bout d’un orteil dans la vasque de rochers au pied de la chute d’eau. Le bassin est beaucoup plus petit qu’à Dindéfélo, mais l’eau est moins froide. Philéas arrivera à s’y tremper entièrement, le temps d’aller jusque sous la cascade et de revenir. Mais pas plus longtemps, il la trouve un peu trop fraîche à son goût tout de même…
 

 

Ici le temps est comme suspendu. Nous sommes seuls pour profiter du site, bercés par les seuls piaillements entêtants des myriades d’oiseaux et le bruit de l’eau.
J’adore ce petit goût de Jardin d’Eden perdu au fin fond d’une forêt envoûtante, bien plus que Dindéfélo finalement, pourtant plus spectaculaire.
Nos petits explorateurs, de leur côté, font du boudin en silence, des éclairs de ras-le-bol leur sortant des yeux…
Pendant ce temps, le guide observe la cime des arbres à la recherche de la famille chimpanzé qui vit dans les parages. Malheureusement, nous n’aurons pas le privilège de pouvoir les observer. Dommage !

Cette parenthèse enchantée doit se refermer trop vite, mais nous devons penser au retour qui s’annonce laborieux.
Il me faut (re)motiver nos “desperate children” qui se transforment en chiens enragés : ils ne s’expriment plus qu’en grognant et en nous aboyant leur saturation… Mais il faut bien avouer que maintenant qu’ils savent précisément ce qu’il faut fournir comme efforts pour venir jusqu’ici, trouver des arguments de motivation pour leur faire entendre raison est mission impossible. Ça ne sert à rien de leur raconter des cracks : ils en ont bavé pour l’aller, ils savent pertinemment qu’ils vont en chier pour le retour !
Il est donc inutile de m’épuiser à tenter, en vain, de leur faire entrevoir un quelconque point attractif à la seconde mi-temps de ce trek final… Autant se mettre en route sans perdre plus de temps.
Nos jambes ne mettent pas longtemps avant de flageoler, les muscles finissent par trembler à chaque flexion/extension. Mais il ne faut ni faiblir, ni traîner la patte vu le parcours d’équilibriste incontournable.
Au fur et à mesure de la progression, les grognements de rage laissent la place à des lamentations et des gémissements de fatigue : Estelle et Anthony s’approchent de leurs limites, et moi avec…

 

 

 

 

 

Nous crapahutons tels des zombies, les guiboles tétanisent, nous dépérissons à vue d’œil.
La sortie de la forêt ombragée va nous achever ! Nous retrouvons le sentier écrasé de chaleur avec le soleil au zénith. Avancer devient un supplice tellement il fait chaud. Nous avons mal partout.
Estelle et Anthony se mettent à pleurer en silence, leurs nerfs lâchent, ils sont à bout de force. Soudain, Anthony n’arrive même plus à marcher, ses jambes ne le portent plus. Philéas, éreinté lui aussi et les lombaires en vrac en bonus, est obligé de le porter sur son dos. Voyant ça, Estelle, en larmes, sort de ses gonds : elle s’arrête à son tour, refuse de continuer, s’assoit sur le sentier et menace de ne plus bouger tant que le 4×4 ne vient pas la chercher. Manquait plus que ça !!! Il nous reste encore beaucoup de route jusqu’à ce soir, sans compter que nous n’avons même pas encore mangé et l’heure tourne…
Face à cette grève du zèle, il me faut déployer un trésor d’énergie (malgré mes batteries à plat) et de force de persuasion pour la convaincre de se relever et de continuer à avancer. Je n’ai aucune intention de moisir ici !!! Je porte le sac à dos de Philéas et la bouteille d’eau d’un côté, de l’autre je tracte ma fille en la traînant par la taille bras dessus bras dessous.

Le cortège des éclopés a achevé son trek final au mental…

Arrivés au 4×4, toujours garé à l’ombre et avec Spaghetti faisant la sieste sur la banquette arrière, nous nous écroulons, exténués. Nous n’en pouvons plus, nous mourons de chaud, nous avons soif, nous avons faim, nous avons les jambes en compote. Estelle et Anthony sanglotent d’épuisement pendant que nous les applaudissons et les félicitons pour l’exploit qu’ils viennent d’accomplir et pour la vaillance dont ils ont fait preuve depuis le début de cette aventure. Estelle ne perd pas pour autant son sens de la dérision :
<< PLUS JAMAIS ÇA LES PARENTS !!! Je suis au bout de ma vie là… Non mais sérieux, je vois un tunnel avec une lumière au bout… Que quelqu’un m’achève s’il-vous-plaît !!! >>

Nous sommes très FIERS de nos valeureux aventuriers car maintenant ils pourront dire qu’Iwol Express, ILS L’ONT FAIT !

 
 

 

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récit complet de l’intégralité de notre aventure 
à lire (et regarder) en cliquant ici

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