Le volcan đ CHIMBORAZO, sommet le plus Ă©loignĂ© du centre de la Terre… đȘđš
Pour notre tout premier voyage sur le continent Sud-AmĂ©ricain (en aoĂ»t 2011), nous avons atterri en Equateur. Durant notre circuit, nous avons atteint des sommets, câest le cas de le dire !
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Deux cordillĂšres parallĂšles enserrent lâaltiplano (les hauts plateaux andins) tout le long duquel se dresse lâimposante, majestueuse et mythique « Avenue des volcans ». Une trentaine sây succĂšde (dont certains encore en activitĂ©), dâoĂč son nom. La hauteur de leur sommet varie entre environ 4 300 et 6 300 mĂštres dâaltitude, une pailleâŠ
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Le point culminant des Andes équatoriennes est le CHIMBORAZO. La derniÚre mesure scientifique officielle a été réalisée en avril 2016 et fait état de 6 263,47 mÚtres, au lieu des 6 310 mÚtres déclarés jusq
uâalors. Le rĂ©chauffement climatique et la fonte de son glacier ne doivent pas ĂȘtre Ă©trangers Ă son rapetissement.
Ce volcan a beau ĂȘtre endormi depuis bien longtemps, il nâen reste pas moins lĂ©gendaire. Dâailleurs, il apparaĂźt sur les armoiries nationales.
Il se situe au centre du pays, Ă prĂšs de 200 kms au sud de la capitale Quito.
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Ce qui fait du Chimborazo un lieu unique sur la planĂšte est sa position gĂ©ographique trĂšs proche de lâĂ©quateur : en effet, il a Ă©tĂ© scientifiquement dĂ©montrĂ© que sa cime est le point le plus Ă©loignĂ© du centre de la Terre, de deux kilomĂštres de plus que lâEverest pourtant toit officiel du Monde avec ses 8 848 mĂštres⊠Par quel miracle est-ce possible ? Simplement parce que la Terre nâest pas du tout une boule parfaitement ronde mais plutĂŽt ovoĂŻdale : aplatie au niveau des pĂŽles et boursoufflĂ©e Ă lâĂ©quateur.
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Admirer (de plus ou moins loin) le sommet enneigĂ© de ce gĂ©ant est une Ă©tape incontournable lorsque lâon traverse lâaltiplano du cĂŽtĂ© de Riobamba, la grande ville la plus proche.
Câest ce que prĂ©voit notre circuit. Mais ce que nous nâavons pas vraiment compris en rĂ©alitĂ© (ou plutĂŽt qui ne nous a pas Ă©tĂ© clairement expliquĂ©), câest que notre minibus va nous dĂ©poser au pied du monstre Ă 4 800 mĂštres et, quâensuite, notre guide nous proposera une « petite ascension » Ă pied jusquâau dernier refuge posĂ© Ă 5 000 mĂštres ! Rien que ça⊠Nos organismes vont ĂȘtre soumis Ă rude Ă©preuveâŠ
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Comme ça fait plusieurs jours que nous voyageons au-dessus des 3 000 mĂštres, nos corps ont fini par sâaccoutumer, bon an mal an, Ă lâaltitude. Au dĂ©but, PhilĂ©as a dĂ» se rĂ©soudre Ă prendre du Diamox pour enrayer sa violente migraine ; pour ma part, jâavale sans rechigner, chaque matin et chaque midi, une grande tasse de matĂ© de coca. Non seulement cela me semble efficace, mais en plus jâaime bien ce breuvage typique des hauts plateaux (formellement interdit chez nous⊠et pour cause !) qui aide, notamment, Ă lutter contre le mal aigu des montagnes, appelĂ© « soroche » en dialecte local queshua.
A lâinfusion matĂ©, manifestement les Ă©quatoriens de lâaltiplano prĂ©fĂšrent les feuilles entiĂšres de coca quâils mĂąchent abondamment Ă longueur de journĂ©e. Ils en ont toujours plein la bouche, stockant la bouillie obtenue dans les joues pour la ruminer. PhytothĂ©rapie redoutablement efficace ? Ou bien terrible addiction en rĂ©alité ? Les deux mon capitaine. Il faut bien survivre aux terribles effets secondaires de lâaltitude avec les moyens du bordâŠ
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En matiĂšre dâ(in)adaptation au milieu, parmi le petit groupe avec lequel nous voyageons, un joyeux couple de jeunes retraitĂ©s est champion hors-catĂ©gorie. Les pauvres, ils nâont carrĂ©ment pas bien compris dans quel genre de pays ils ont atterri. Pour eux, lâEquateur = 100% chaleur car pays situĂ© Ă cheval sur⊠lâĂ©quateur. Oui, mais non ! Certes il fait chaud dans les rĂ©gions cĂŽtiĂšres et amazoniennes, mais dĂšs quâon grimpe sur lâaltiplano, les tempĂ©ratures descendent trĂšs vite. Le matin et le soir, et dĂšs que le soleil se cache derriĂšre un nuage durant la journĂ©e, la petite laine et la bonne veste polaire sont trĂšs apprĂ©ciĂ©es. Les nuits, comme il nâexiste pas de systĂšme de chauffage dans les hĂŽtels/auberges locaux (trĂšs mal isolĂ©s qui plus est), ça caille sĂ©vĂšre !
Ce qui est sĂ»r, câest que nos retraitĂ©s tĂ©mĂ©raires nâont pas du tout Ă©tĂ© briefĂ©s par lâagence de voyage car ils nâont mis dans leurs bagages que des tenues lĂ©gĂšres et des claquettes/nu-pieds⊠Total look et Ă©quipement parfaitement adaptĂ©s pour monter Ă 5 000 mĂštres, nâest-ce pas ? Sans compter que juste le mois prĂ©cĂ©dent le voyage, Mamie a fait une grande rĂ©fection de la pompe Ă injection : elle Ă©tait hospitalisĂ©e en cardiologie pour y ĂȘtre opĂ©rĂ©e de plusieurs pontages coronariens⊠Quand on sait que la haute altitude est formellement contre-indiquĂ©e aux cardiaques, Ă moins dâĂȘtre naĂŻve, irresponsable, voire carrĂ©ment suicidaire, on se demande bien ce quâelle est venue faire dans les Andes !!!
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Le grand jour arrive et la chance est avec nous : il fait beau, et mĂȘme si le volcan se cache dans les nuages, nous pouvons y aller car le soleil va nous ĂȘtre favorable.
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Le stress monte car je ne sais pas vraiment Ă quoi mâattendre. Nous ne sommes jamais montĂ©s aussi haut en montagne, et encore moins Ă pied (pas sportifs pour deux sous). Je flippe un peu (beaucoup), dâailleurs je ne suis mĂȘme pas sĂ»re de pouvoir y arriver. Je gamberge dur, mais la motivation est Ă bloc !
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La route pour arriver jusquâau Parc National du Chimborazo est belle, et nous rĂ©serve parfois quelques petites surprises avec des curiositĂ©s gĂ©ologiques.
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La route monte inlassablement. Quand soudain apparaĂźt au loin le majestueux Chimborazo.
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En chemin, nous faisons une petite halte pour admirer et photographier le mythique volcan enneigé.
En sortant du minibus, nous avons lâimpression de dĂ©barquer sur une autre planĂšte : le paysage est lunaire.
Le froid nous saisit ! La sensation de manque dâair et lâessoufflement aussiâŠ
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Nous poursuivons lâascension jusquâĂ la fin de la route goudronnĂ©e.
LĂ , un arrĂȘt technique sâimpose : dernier bloc de sanitaires avant dâattaquer les choses sĂ©rieuses.
En arriĂšre-plan, le Chimborazo nous domineâŠ
Le vent souffle fort, ce qui dégage les derniers nuages accrochés à la cime, mais qui accentue encore plus la sensation de froid.
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AprĂšs ça, il faut continuer notre chemin en empruntant la piste caillouteuse qui monte jusquâau refuge Carrel situĂ© Ă 4 800 mĂštres dâaltitude pour le dĂ©part de la marche dantesque qui nous attend.
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Nous y voilĂ . Jâai le cĆur qui bat la chamade, mais je ne sais pas si câest lâeffet des 4 800 mĂštres ou si câest la peur de lâeffort quâil va falloir accomplir. Certainement un peu des deux. En tout cas, ce qui est sĂ»r câest que le manque dâoxygĂšne se fait bien sentir. Je mâessouffle vraiment vite, avant mĂȘme de faire quoi que ce soit, ce qui ne me rassure guĂšre pour la suite.
Le couple de joyeux retraitĂ©s prend finalement (et heureusement !) la dĂ©cision de rester dans le minibus pendant notre « trek ». Ce serait beaucoup trop risquĂ© pour le cĆur de Mamie qui, de toute façon, est frigorifiĂ©e : elle nâa quâun tricot de coton sur elle et des sandales ouvertes aux piedsâŠ

Un panneau annonçant lâaltitude du Chimborazo nous rappelle que nous sommes bien peu de chosesâŠ
(Nous y sommes allés en août 2011. A ce moment-là , la mesure officielle était donc encore de 6 310 mÚtres).
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Avant de nous lancer dans lâascension, notre guide nous explique plus en dĂ©tail le mystĂšre de la distance jusquâau centre de la Terre. Nous finissons par comprendre quâon va aller plus haut que lâHimalaya, autant dire que ça calme !
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Et puis il nous donne quelques consignes pour grimper, chacun Ă son rythme pour que personne ne se dĂ©courage. MalgrĂ© sa douleur au genou, il va monter lui aussi, et arrivera Ă destination le premier ! Rendez-vous donnĂ© plus haut, au refuge Whymper situĂ© Ă 5 000 mĂštres⊠Je lĂšve les yeux vers le monstre pour tenter dâĂ©valuer la distance, mais le refuge nâest pas visible depuis le point de dĂ©part.
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Il y a seulement 1 kilomĂštre Ă parcourir avec 200 mĂštres de dĂ©nivelĂ©, mais Ă cette altitude, avec le manque dâoxygĂšne, le froid et surtout le vent violent, ça prend une toute autre dimension !
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Rien que pour atteindre la premiĂšre Ă©tape, qui est dĂ©jĂ plus haute que le sommet du Mont Blanc, câest difficile.
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PhilĂ©as me distance assez rapidement bien que je vois quâil en bave lui aussi. Gravir Ă flanc de montagne, sur du gravier, de la roche volcanique trĂšs fiable et instable ne facilite pas les choses.
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Jâai Ă©normĂ©ment de mal Ă respirer, et ça ne fait quâempirer en montant un pas aprĂšs lâautre. Jâavance Ă la vitesse dâun escargot lĂ©thargique, jâenrage mais je dois bien me rendre Ă lâĂ©vidence : je suis au maximum de mes possibilitĂ©s. Chaque pas est rĂ©ellement une Ă©preuve, mes jambes semblent peser une tonne chacune. Plus je progresse et plus jâai lâimpression que mon cĆur bat devant mes yeux, Ă lâextĂ©rieur de ma poitrine, tellement il cogne vite et fort !
Je fais des pauses frĂ©quentes pour tenter vainement de reprendre mon souffle. A chaque arrĂȘt, je me dis que je nây arriverais jamais, câest inhumain, mais je me persuade de continuer malgrĂ© tout.Â
Je me motive en sortant mon visage, emmitouflĂ© dans mon Ă©charpe et ma polaire, pour admirer le paysage. Je lĂšve les yeux : ça y est, je vois au loin le toit du refuge, et les minuscules silhouettes de mes compagnons dâascension.
Je suis incapable dâĂ©valuer la distance quâil me reste Ă parcourir, en revanche je rĂ©alise soudain que le plus dur reste Ă faire. La pente devient terrible⊠Chaque pas demande toujours plus dâeffort, ça me paraĂźt impossible dâen faire un de plus, et chaque fois le pas suivant est vĂ©cu comme un exploit et une victoire tellement câest dur.
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Le vent est Ă©pouvantable, les rafales sont si fortes quâelles me font trĂ©bucher, glisser, tomber. Jâaperçois PhilĂ©as presque arrivĂ© au niveau du refuge, lui aussi lutte contre le vent. Sur la pente qu’il a empruntĂ©e, il ne parvient mĂȘme plus Ă rester debout, Ă tel point que je le vois finir le trek carrĂ©ment Ă quatre pattes, rampant contre la pente en sâaidant de deux cailloux en guise de piolet !
Une petite voix dans ma tĂȘte me rĂ©pĂšte en boucle que câest impossible, que câest inutile de mâentĂȘter dans un tel effort insurmontable pour moi. AprĂšs tout, cette ascension nâĂ©tait pas (explicitement) prĂ©vue au programme, et encore moins prĂ©parĂ©e. Mais une autre petite voix me pousse Ă me dĂ©passer et Ă continuer jusquâau bout : je ne suis pas venue jusque-lĂ pour abandonner aussi prĂšs du but.
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Finalement, jâatteins le refuge seulement quinze minutes aprĂšs PhilĂ©as qui rĂ©pĂšte avec une pointe d’inquiĂ©tude Ă tout le monde que je vais crever avant la fin, câest tellement Ă©prouvant quâavec mes petits problĂšmes de souffle, il est impossible que jây parvienne.
Contre toute attente, il mâaura fallu trois quart dâheure pour arriver Ă destination Ă 5Â 000 mĂštres.
Ce fut un exploit physique et mental pour tous les deux. Nous sommes allĂ©s au bout de nos limites et de nos forces car nous avons bien cru mourir, surtout sur les derniers mĂštres avant dâarriver au refuge. CâĂ©tait un truc de malade ! Et je suis trĂšs fiĂšre dâavoir rĂ©ussi et de ne pas avoir jetĂ© lâĂ©ponge.
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AprĂšs la petite sĂ©ance photo incontournable, nous prenons quelques instants de repos bien mĂ©ritĂ©s au coin dâun bon feu dans le refuge. Je mâempresse dâavaler une grande tasse de matĂ© de coca, histoire de me rĂ©chauffer et me redonner un peu de forces pour la redescente.
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Avant de repartir, nous nâoublions pas de nous faire tamponner le passeport en souvenir (impĂ©rissable) de notre passage ici.
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Il est dĂ©jĂ lâheure de sâen retourner. Nous admirons une derniĂšre fois le Chimborazo.
A partir de lĂ oĂč nous nous trouvons, il reste 1 310 mĂštres Ă gravir. Mais câest une autre histoireâŠ
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Ce sommet nâest pas donnĂ© Ă tout le monde. Il faut avoir un excellent niveau en alpinisme, ainsi quâun entraĂźnement physique digne de ce nom. Lâascension jusquâau sommet est rĂ©putĂ©e difficile. Ceux qui tentent lâexploit partent du refuge Whymper Ă minuit afin dâarriver au petit matin au niveau des parois de glaces Ă escalader, avant que le soleil ne tape trop fort et fasse fondre le glacier⊠aussi prĂšs du soleilâŠ
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La vue depuis le refuge est juste dingue. On se croirait vraiment sur une autre planĂšte.
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MĂȘme si câest quand mĂȘme moins dur, redescendre est trĂšs loin dâĂȘtre une partie de plaisir. Câest trĂšs Ă©prouvant car on glisse non-stop sur les graviers. Avec le vent (et un peu ma sensation de vertige), jâai une peur bleue de tomber et dĂ©valer la pente sans pouvoir mâarrĂȘter. Je freine durant toute la descente, de quoi mâassurer de magnifiques courbatures pour les jours suivants !
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La derniĂšre petite chose insolite que nous ayons faite de retour au point de dĂ©part Ă 4 800 mĂštres, câest poster une carte postale destinĂ©e Ă nos loustics dans la boĂźte aux lettres (française !) quâil y a(vait ?). Le guide nous a assurĂ© que le courrier est toujours ramassĂ© et, quâun jour ou lâautre, il finira par arriver Ă destination, mĂȘme Ă lâautre bout du monde. Et bien câest vrai ! La carte postĂ©e en aoĂ»t 2011 est bel et bien arrivĂ©e Ă la maisonâŠ. un an aprĂšs, en septembre 2012 !
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Câest heureux et fiers que nous retrouvons le minibus, des images et des souvenirs plein la tĂȘte, et des sensations et des douleurs plein le corps. Nous nâaurons jamais approchĂ© le soleil dâaussi prĂšs, en touchant presque les nuages.
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Petit cerise sur le gùteau des découvertes du jour : nous croisons enfin de nombreux lamas et alpagas (domestiqués), ainsi que quelques guanacos et vigognes (sauvages) durant le trajet retour. Les troupeaux broutent tranquillement en toute liberté sur les flancs de la montagne.
Leur berger nâest pas loin.
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Saurez-vous distinguer chacune des 4 espÚces et faire la différence entre elles ?
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Des quatre camĂ©lidĂ©s, seuls les lamas et les alpagas peuvent ĂȘtre domestiquĂ©s.
Donc sâil y a un berger ou une bergĂšre dans les parages, câest dĂ©jĂ un bon indice qui limite le choix entre 2 espĂšces possibles.
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Voici des vigognes. Elles ne se domestiquent pas, elles sont sauvages. Tout comme les guanacos qui ressemblent aux vigognes par leur pelage fauve et blanc, mais sont plus grands.
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Ces adorables grosses peluches blanches, ce sont des alpagas. Leur laine est réputée.
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Enfin voici des lamas, de véritables tondeuses à gazon redoutablement efficaces.
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Merci pour l’article, il est sympa Ă lire, humoristique đ …et dire que nous avons montĂ© toute la route Ă pied depuis l’entrĂ©e du parc jusqu’Ă la lagune au dessus du 2e refuge (plus de 8km et genre 900m D+)…avec d’autres randos en altitude avant je n’ai pas trouvĂ© ça insurmontable (je ne suis pourtant pas une trĂšs grande sportive mais on marche pas mal tout de mĂȘme)…encore merci pour le rĂ©cit đ
Bravo pour l’ascension ! Je ne pense pas que j’aurais pu en faire autant. J’ai Ă©tĂ© incapable de continuer jusqu’Ă l’Ă©tape d’aprĂšs Ă 5100m đ