Updated on mars 4, 2020
Les FOGUES sur la piste đŁ des Incas…

RĂ©sumer un voyage est invariablement un exercice drastique pour moi tant je suis (trop) prolixe (aussi bien Ă l’oral qu’Ă l’Ă©crit) et dĂ©pourvue de toute capacitĂ© (volontĂ© ?) de concision đ ! #PersonneN’estParfait Et je ne parle mĂȘme pas de devoir choisir seulement quelques photos en guise d’illustrations…
Ses paysages sont aussi grandioses que leur diversitĂ© est stupĂ©fiante. Grosso modo, pour schĂ©matiser, sur la cĂŽte pacifique il y a une zone extrĂȘmement aride (avec mĂȘme le dĂ©sert de sable !) ; au centre l’imposante et majestueuse cordillĂšre des Andes domine avec ses trĂšs hautes montagnes et son altiplano ; et Ă l’Est s’Ă©tend l’Ă©paisse jungle amazonienne (oĂč nous ne sommes pas retournĂ©s, faute de temps).
Son histoire est trĂšs riche et surtout pleine d’Ă©nigmes non encore Ă©lucidĂ©es, sans compter sa multitude de vieilles pierres et autres citĂ©s perdues mythiques oĂč se sont succĂ©dĂ©es d’intrigantes civilisations (plus ou moins) mystĂ©rieusement disparues. Mais qu’on se le dise : il n’y a pas eu que les Incas au PĂ©rou, loin de lĂ ! Si cet Empire est si cĂ©lĂšbre c’est simplement parce que c’est celui qui existait au moment oĂč les conquistadors espagnols ont dĂ©barquĂ© et fait main basse sur le pays…
Une bonne partie des quelques 32 millions d’habitants formant sa population est globalement restĂ©e encore authentique, mĂȘme si le “folklore touristique” a inĂ©vitablement pris le dessus par endroits. Le PĂ©rou est de plus en plus victime de son succĂšs…
Sa gastronomie est l’une des plus rĂ©putĂ©e d’AmĂ©rique du Sud. Tout est relatif bien-sĂ»r ! Surtout pour des papilles françaises. Les goĂ»ts et les couleurs… Ceci dit, nous avons toujours mangĂ© Ă notre faim ; ce que nous avons eu dans nos assiettes Ă©tait mĂȘme carrĂ©ment trĂšs bourratif ! Rajouter à ça que les doses servies Ă©taient gargantuesques : un plat pour deux Ă©tait largement suffisant en gĂ©nĂ©ral.
Les aliments de base pĂ©ruviens sont le riz ET leurs 3 300 variĂ©tĂ©s de pommes de terre cultivĂ©es (#LesPatatesC’estLaVie vs #OverdoseDePatates). Ces deux incontournables indissociables agrĂ©mentent quelque chose : viande, poisson, Ćuf, fromage. Il faut aussi compter sur les soupes en tout genre qui dĂ©butent le repas la plupart du temps.
Quant au quinoa, j’en ai beaucoup moins mangĂ© que ce que je pensais (espĂ©rais), un comble au PĂ©rou…
Quelques exemples de nouveautés culinaires découvertes cette fois :
â l’alpaga, que j’ai trouvĂ© excellent !
â la oca aux faux-airs de topinambour en apparence mais avec un petit goĂ»t de patate acidulĂ©e, qui se laisse manger mais ne me laissera pas un souvenir impĂ©rissable.
â le lupin dont j’ai dĂ©testĂ© la purĂ©e qui nous a Ă©tĂ© servie Ă une table d’hĂŽte chez une dame Quechua. C’Ă©tait tellement aigre que j’ai eu l’impression de manger du vomi…
â le chuño, une variĂ©tĂ© de patate dĂ©shydratĂ©e (goĂ»t Ă©voquant un peu la chĂątaigne) qui te dĂ©shydrate le gosier en l’avalant.
 â la chicha morada qui est du jus d’une variĂ©tĂ© de maĂŻs presque noir. La premiĂšre saveur en bouche m’a rappelĂ© le jus de bissap au SĂ©nĂ©gal, mais ensuite un arriĂšre-goĂ»t de maĂŻs arrive. Ce n’est pas mauvais, juste beaucoup trop sucrĂ© je trouve.
 â le lucuma, fruit clone de l’avocat mais en version sucrĂ©e. PhilĂ©as en a achetĂ© un dans un marchĂ© local. Sa dĂ©gustation a Ă©tĂ© non concluante, c’Ă©tait mou et farineux. Pour ma part, j’ai passĂ© mon tour car l’aspect me paraissait plus avariĂ© qu’autre chose.
â l’emblĂ©matique ceviche, du poisson cru marinĂ© dans du citron vert avec du piment, des tomates et des oignons. Bien que dĂ©testant le poisson, j’ai quand mĂȘme goĂ»tĂ© par curiositĂ© et… sans grand suspense je n’ai pas franchement aimĂ©, mais PhilĂ©as (piscivore averti) a beaucoup apprĂ©ciĂ©.
â le pisco et sa dĂ©clinaison en cocktail pisco sour, LE breuvage alcoolisĂ© Ă base de raisin. L’alcool et moi, ça fait 4. Je n’aime pratiquement aucune boisson alcoolisĂ©e, donc je ne picole pour ainsi dire jamais. MAIS j’ai goĂ»tĂ© malgrĂ© tout, puisqu’un jour on a visitĂ© un producteur de pisco, et que le dernier soir on a mĂȘme participĂ© Ă un atelier “apprendre-Ă -prĂ©parer-son-pisco-sour-au-shaker-siouplĂ©”. Et je te le donne en mille… #ZĂ©roSuspense je n’ai pas basculĂ© du cĂŽtĂ© obscur de la force đ
cette fois non plus, le penchant pour la bouteille n’a toujours pas eu lieu en ce qui me concerne ! En revanche, d’autres (dont je tairai les noms) en ont fait une cure intensive !!!
Sinon Ă part ça, je n’ai pas souhaitĂ© goĂ»ter Ă la boisson nationale, l’Inca Kola, un soda gazeux jaune fluo au goĂ»t de bubble-gum qui m’a paru plus que suspect… #100%Chimique On en trouve absolument partout au PĂ©rou.
Nous avons donc parcouru environ 2500 kms dans la partie Sud du pays, en partant de Lima et en finissant Ă Cuzco l’ancienne capitale des Incas.
Pour nous dĂ©placer, en plus de nos pieds et jambes qui ont Ă©tĂ© extrĂȘmement sollicitĂ©s chaque jour, nous avons pris des mini-bus, des grands cars de ligne (dont un en partie de nuit, avec fauteuils semi “couchĂ©s”), un avion-coucou-montagnes-russes-spĂ©cial-vomito, deux bateaux, un voilier traditionnel et un drakkar en roseaux, un train, un taxi-riquiqui-calibre-quechua oĂč caser ses genoux relĂšve du dĂ©fi contorsionniste, et un collectivos (transport en commun 100% local dans lequel moins il reste de place, plus on s’y entasse) pittoresque oĂč on a chantĂ© Ă tue-tĂȘte ă đ”đ¶ aaah qu’est-ce qu’on est serrĂ© đ”đ¶ au fond de cette boĂźte đ”đ¶ chantent les sardines đ”đ¶ chantent les sardines đ”đ¶ ă sous les regards stupĂ©faits puis l’hilaritĂ© gĂ©nĂ©rale des pĂ©ruviens nous prenant pour des fous furieux dĂ©barquĂ©s de nulle part đ !
AprĂšs une matinĂ©e de visite du cĆur de Lima (l’embrumĂ©e capitale… bof bof, sans grand intĂ©rĂȘt pour nous !), nous avons pris la route longeant la cĂŽte pacifique, direction Paracas au bord de l’ocĂ©an. Au large se trouvent les Ăźles Ballestas vers lesquelles nous avons voguĂ© pour observer la faune marine (colonies de lions de mer, de manchots et oiseaux Ă gogo) dans la brume, ce qui donnait une chouette atmosphĂšre fantasmagorique mais qui nous a camouflĂ© le gĂ©oglyphe XXL du cactus candĂ©labre creusĂ© Ă flanc de colline.





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Nous avons poursuivi notre chemin vers Ica, visitant au passage une cave viticole produisant du Pisco, avant de faire une halte Ă l’inattendue oasis de Huacachina nichĂ©e au creux d’immenses dunes de sable fin.
AprĂšs une nuit dans une hacienda perdue au milieu de nulle part (endroit parfait pour une “retraite spirituelle 100% bio / stage mĂ©ditation 90% dĂ©connexion”), nous avons rejoint Nazca et ses mystĂ©rieuses lignes et dessins (extraterrestres ?). LĂ , un nouvel Ă©pisode a Ă©tĂ© tournĂ© durant notre survol des fameuses lignes en mini-avion-coucou-qui-secoue-beaucoup…
Suite Ă ces Ă©motions, nous avons embarquĂ© dans un grand car de ligne Ă double Ă©tage (“bus-couchettes confortables” qu’ils disaient… Traduire par “bus avec grands siĂšges s’inclinant Ă moitiĂ©”, mais certes suffisamment pour piquer un petit somme jusqu’Ă l’arrivĂ©e Ă la gare routiĂšre Ă 2h du mat’…) pour quitter la cĂŽte et attaquer la montĂ©e dans la cordillĂšre des Andes. Heureusement que la majeure partie des 10h de trajet se dĂ©roule la nuit, lorsqu’on ne peut pas voir la route, ses virages de la mort-qui-tue et les ravins vertigineux avec lesquels le chauffeur flirtait allĂšgrement !!! On a mieux compris pourquoi il y avait autant de mini-chapelles et stĂšles-fleuries au bord des routes, en hommage aux nombreuses victimes…
L’ascension s’est faite par Ă©tapes afin de s’acclimater progressivement Ă la haute montagne et l’altiplano, en commençant par Arequipa, jolie ville coloniale perchĂ©e Ă 2340 m d’altitude et cernĂ©e par trois majestueux volcans aux sommets enneigĂ©s. Le couvent Santa Catalina qui s’y trouve est sublime, faut juste aimer les couleurs qui claquent et brĂ»lent les rĂ©tines.




Nous avons continuĂ© Ă prendre de la hauteur en passant ensuite un col Ă 4900 m (oĂč nous avons croisĂ© un troupeau de lamas et alpagas avec des pomponnettes cousues aux oreilles…)

Nous sommes aussi allĂ©s vers le gigantesque canyon de Colca (l’un des plus profonds du monde… ou d’AmĂ©rique du Sud… ou du PĂ©rou… On n’a pas vĂ©rifiĂ©, Ă©tant habituĂ©s aux batailles de clochers qui sĂ©vissent un peu partout dans le monde…) pour admirer l’envol des majestueux condors profitant des courants ascendants lorsque les premiers rayons de soleil chauffent l’air.
Puis il nous a fallu une journĂ©e de mini-bus, en repassant par le col du Mirador de los Volcanes Ă 4900 m, pour rejoindre le mythique lac Titicaca, plus haut lac navigable du monde Ă 3810 m d’altitude. Il est tellement immense (15 fois le lac LĂ©man, une paille quoi) qu’on dirait carrĂ©ment une mer intĂ©rieure.
ă đ”đ¶ la cabane en haut du jardin đ”đ¶ on y fait caca, on s’y sent bien đ”đ¶ mais il faut y plier les genoux đ”đ¶ pour Ă©viter de s’en foutre partout đ”đ¶ ă
Sinon, pour les urgences urinaires nocturnes (ce n’est pas pour rien qu’on dit que les filles sont des pisseuses…), nous avions un mini pot de chambre Ă disposition.
Ma premiĂšre rĂ©action quand je l’ai vu posĂ© par terre prĂšs de mon lit ? ă Hors de question ! ă.
Et puis la nuit est venue… et j’ai changĂ© mon point de vue…
EmmaillotĂ©e dans mon sac de couchage, Ă©crasĂ©e sous 4 couvertures super Ă©paisses et ultra lourdes, une irrĂ©pressible envie de pisser me montant Ă la gorge m’a rĂ©veillĂ©e Ă minuit (il faut boire beaucoup plus que la normale en altitude, on se dĂ©shydrate trĂšs vite sans s’en rendre compte. J’ai suivi scrupuleusement les consignes moi ! Ceci explique cela…). Mais rien que l’idĂ©e de devoir remettre mes godasses de rando, remettre mes 50 couches de vestes et polaires pour ne pas choper une pneumonie avec le froid, trouver un moyen de dĂ©bloquer discrĂštement la porte dont PhilĂ©as avait malencontreusement coincĂ© le loquet, sortir dans le noir avec la frontale et grimper jusqu’au wc, m’a dissuadĂ©e de partir en expĂ©dition de l’extrĂȘme by-night.
Alors je me suis rĂ©signĂ©e…
J’ai mis ma frontale et attrapĂ© la mini bassine. Et lĂ , c’est le drame đ !
Avec mon envie trĂšs pressante, j’ai eu beau viser, mon jet (façon asperseur de jardin) Ă©tait si puissant que j’ai ratĂ© la cible au dĂ©but… avant de rectifier le tir et remplir le rĂ©cipient presque Ă ras bord (j’ai bien cru que ça allait finir par dĂ©border !!!).
AprĂšs mon soulagement puissance 10, il ne me restait plus qu’Ă nettoyer du mieux possible avec les moyens du bord. Je me suis donc retrouvĂ©e Ă quatre pattes Ă essuyer le plancher avec du papier-cul et des lingettes. Grand moment de solitude au cĆur de la nuit đ !
Le lendemain matin, je n’ai pas fait attention, et en me levant j’ai mis un grand coup de pied dans la bassine… tsunami, exaspĂ©ration et rebelote : opĂ©ration nettoyage…
La nuit suivante, je ne me suis pas faite avoir (ça a du bon l’expĂ©rience) et pour Ă©viter l’Ă©tape “copieux Ă©claboussement”, je me suis presque ventousĂ©e le pot de chambre au robinet : mission rĂ©ussie đ…
Nous sommes allĂ©s en voilier traditionnel, et en bateau, sur les Ăźles flottantes (pas celles qui se mangent), entiĂšrement faites en roseaux, Uros de Titino (lĂ aussi, Ăźles encore authentiques dĂ©veloppant plutĂŽt une forme de tourisme social solidaire, et non pas “usines-Ă -touristes-faisant-la-queue-pour-attendre-son-tour-juste-pour-la-photo” comme ses cĂ©lĂšbres voisines les Ăźles Uros). Ce ne sont pas des quechuas mais des aymaras qui vivent (vraiment rĂ©ellement) lĂ en permanence. Nous y avons mangĂ©, fait la “visite guidĂ©e” (et du shopping local), avant de grimper dans un drakkar en roseaux pour une petite virĂ©e sur les flots. La balade aquatique Ă©tait rythmĂ©e par les chants plurilingues (en français, c’Ă©tait “Alouette gentille alouette”), les rires et les pirouettes virevoltantes (qui m’ont donnĂ© des sueurs froides… les enfants doivent savoir nager trĂšs tĂŽt ici…) des fillettes de l’Ăźle qui nous ont accompagnĂ©s sur le rafiot avec un enthousiasme pas du tout maĂźtrisĂ©.
Le dernier soir, notre famille d’accueil nous a dĂ©guisĂ©s avec leurs tenues traditionnelles quechuas… notre rĂ©putation en a encore pris un coup đ !!!
Nous sommes ensuite remontĂ©s sur l’altiplano, entre 4000 et 4400 m, en direction de Cuzco Ă 400 kms de lĂ . Durant tout ce long trajet (en grand bus touristique assez pĂ©nible), nous avons visitĂ© plusieurs sites incas et prĂ©-incas, ainsi que la singuliĂšre “chapelle Sixtine des Andes” (celui qui a dĂ©crĂ©tĂ© ça n’a manifestement jamais mis les pieds pour de vrai au Vatican…) de Andahuaylillas (dĂ©brouillez-vous pour le prononcer ! Nous avons dĂ©clarĂ© forfait trĂšs rapidement).
Nous avons posé nos bagages à Cuzco, ancienne capitale des Incas nichée à 3400 m. Nous avons visité à pied une partie de la ville, son centre historique colonial est superbe.
Puis nous sommes descendus dans la vallĂ©e sacrĂ©e des Incas oĂč se situent une multitude de sites archĂ©ologiques majeurs aux noms quechuas toujours plus imprononçables les uns que les autres. Pour l’occasion, nous avons dĂ» laisser les valises Ă Cuzco et prĂ©voir juste un petit sac Ă dos pour 3 jours et 2 nuits, dont une dans en campement rustique, avec toilettes sĂšches, sans Ă©lectricitĂ© et avec douches communes.
C’est Ă ce moment du voyage que la cerise sur le gĂąteau est enfin arrivĂ©e : le MACHU PICCHU !
La veille, nous avons dĂ©barquĂ© en train panoramique Ă Aguas Calientes, la ville (100% usine touristique infernale) au pied de la montagne, uniquement accessible Ă pied (en longeant la voie ferrĂ©e) ou en train donc. Il n’y a pas de route dans ces gorges enclavĂ©es en pleine jungle.
Le lendemain, ce fut le grand jour, nous Ă©tions au taquet : debout Ă 4h du mat’ pour aller faire la queue parmi la foule dans une rue Ă 5h du mat’ et rĂ©ussir Ă prendre l’un des 24 bus de 28 places qui font les rotations pour monter par une piste (vertigineuse !!!…) jusqu’Ă la mythique citĂ© Inca qui ouvre ses portes Ă 6h du matin. (Il n’y a dĂ©sormais que 2500 personnes par jour autorisĂ©es Ă visiter le site, la moitiĂ© le matin de 6h Ă midi, et l’autre moitiĂ© de midi Ă 17h30. Il existe des options supplĂ©mentaires pour grimper sur les montagnes autour, le nombre d’entrĂ©es Ă©tant encore plus limitĂ©es.).Â
Nous avons eu droit au lever du soleil, Ă la brume qui enveloppe le Machu Picchu avant de s’Ă©vaporer avec les premiers rayons. C’Ă©tait absolument magique…
AprĂšs ce rĂȘve devenu rĂ©alitĂ©, la fin du pĂ©riple a montrĂ© le bout de son nez…
Pour terminer ce fabuleux voyage, nous avons remontĂ© la montagne jusqu’Ă prĂšs de 3800 m pour visiter les derniers sites de notre circuit, dont notamment les impressionnantes salines de Maras (qui Ă©taient encore en eau au mois de mai).
Et puis nous sommes retournĂ©s Ă Cuzco pour une derniĂšre soirĂ©e et une ultime nuit avant de prendre l’avion le lendemain pour rentrer Ă la maison…
Pour ceux qui envisagent d’aller au PĂ©rou, voici ce qu’il faut absolument savoir Ă mon humble avis.
Pour des non-sportifs (d’Ăąge canonique đ) comme nous, un tel voyage est trĂšs trĂšs exigeant d’un point de vue physique… Entre la trĂšs haute altitude (qui joue des tours mĂȘme aux plus aguerris… le soroche, grave mal aigu des montagnes, pend au nez de tout le monde…) et le manque d’oxygĂšne Ă apprivoiser, les levers trĂšs(trĂšs trĂšs) tĂŽt chaque jour, les journĂ©es entiĂšres Ă marcher, Ă randonner, Ă monter et descendre des centaines et des centaines de marches en permanence (escaliers antiques de pierre, construits Ă l’envers avec des marches trop hautes et irrĂ©guliĂšres… Une chance que personne ne se soit cassĂ© la gueule !), le corps est vraiment soumis Ă rude Ă©preuve. Ce n’est pas une destination pour se reposer… On revient avec des cuisses et des mollets en bĂ©ton armĂ© (et les genoux/chevilles en vrac qui crient au secours !). Mais la rĂ©compense Ă©tait toujours au bout du chemin ou en haut de la montagne Ă chaque fois !
đđ merci Jean-NoĂ«l
Magnifique récit, comme toujours. Et on apprend des détails amusants, je ne savais pas que tu n'aimais pas le poisson et que tu ne savais pas viser un certain récipient