Les chutes IGUAZU : une des 7 merveilles naturelles du monde moderne.

 

(extrait de mon récit “Voyage jusqu’au bout du monde…“)
 
 
[…]  la nuit a été courte : on est rentrés à l’hôtel à minuit, et il a fallu se lever à 4h du matin pour partir à l’aéroport et prendre l’avion qui nous a emmenés à IGUAZU, à 1000 kms plus au nord, à la frontière avec le Brésil et le Paraguay.

La fatigue qui commençait à sérieusement s’accumuler a vite été balayée car voici l’un des moments les plus grandioses de ce voyage : les chutes d’IGUAZU où nous sommes restés deux jours.

Elles font partie des plus belles et grandes cascades du monde : 72m de haut en moyenne, 200 chutes sur 3 kms en plein cœur d’une végétation tropicale luxuriante. Certains les classent même parmi les sept merveilles du monde moderne.

Merveille, c’est vraiment le mot, et vue du ciel depuis un hélico, c’est encore plus extraordinaire, grandiose, magnifique, spectaculaire… Les superlatifs me manquent. Je me souviendrai longtemps de ce cadeau d’anniversaire pas commun !

 
La chance a vraiment été avec nous tout au long du voyage, car la veille de notre arrivée et le lendemain de notre départ, il a délugé à Iguazu…
 
Le premier jour, nous avons passé la frontière pour explorer le côté Brésilien des chutes.
Tout est très bien agencé là aussi, avec des passerelles aménagées qui permettent de s’approcher au plus près des cascades, tellement près qu’on était trempés. Mais vue la chaleur, on n’est jamais restés mouillés très longtemps.
Le côté brésilien est situé un peu plus en contrebas des chutes, ce qui permet d’observer le gouffre impressionnant dans lequel se jettent plus de 200 cours d’eau et cascades.

 

 

 

 

 

En fin de journée, sur le chemin du retour, on s’est arrêtés visiter un parc ornithologique avec des oiseaux tropicaux de toute beauté. Toutes ces couleurs de plumage, c’était superbe.

 

 

 

 

 

 

 

 
 

 

Le second jour, nous avons exploré le côté Argentin des chutes, principalement situé en haut des falaises d’où se jettent les différents bras du fleuve Iguazu.
 

Là aussi, le site est aménagé : au total 7 kms de passerelles, la plupart surplombant les chutes. De quoi faire une belle randonnée, et avoir de belles frayeurs. Il ne fallait pas avoir le vertige parfois ! J’ai dû prendre sur moi lors de certains passages…

 


On a aussi fait l’expédition en Zodiac qui mène jusqu’au pied d’un des rideaux d’eau des chutes. C’est le truc spécial touristes à faire si on a envie de se prendre une douche monumentale sous des trombes d’eau d’où l’on revient trempé jusqu’au slip ! On a mieux compris après coup pourquoi notre guide locale (brésilienne) nous avait demandé de prendre une tenue de rechange…

Pour poursuivre la randonnée, il a fallu prendre un petit train pour rejoindre la grande passerelle de plus de 2 kms à emprunter pour atteindre la GORGE DU DIABLE juste au-dessus des chutes. Là non plus, je n’ai pas assez de superlatifs en réserve pour décrire le spectacle littéralement hypnotique. Le bruit fracassant des millions de litres d’eau qui se déversent à chaque seconde était assourdissant.

 

 

 
Pendant ce séjour à Iguazu, nous avons pu également observer la faune et la flore locale abondante. Et qui dit végétation tropicale dit bestioles en tout genre…. Certains spécimens de la famille des insectes étaient de belle taille !

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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Album photos à feuilleter

 

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EPILOGUE

– J’ai retenu qu’en Argentine, on y parle…. argentin et pas l’espagnol “castillan”. C’est encore bien plus flagrant qu’en Équateur.
Cela m’a occasionné bien des péripéties pour comprendre et me faire comprendre. D’ailleurs, j’aurais dû tilter dès le départ dans l’avion à l’aller : au moment du repas, les hôtesses proposaient deux choix, et ne sachant pas décrypter ce que c’était que le “pocho”, j’ai pris l’autre plat. Quelle déception quand j’ai vu que cet autre plat c’était du poisson, et que je me suis rendue compte que le mystérieux “pocho” était en réalité du “pollo” (prononcer polio) ! Car en Argentine, le double LL espagnol ne se prononce pas “llieu” mais “CHE”… Encore fallait-il le savoir ! Tout ça nous a bien fait rire, surtout quand on parlait des gauchos et de leurs “cabacho” : les “caballo”, les chevaux quoi !
Et il n’y a pas que des variantes dans la prononciation. Beaucoup de vocabulaire n’est pas du tout le même, dans tout ce qui est alimentaire par exemple : pas pratique quand on veut commander quelque chose de précis…

– Philéas a retenu de l’Argentine que l’aspect “Histoire et civilisations” est presque inexistant, ou tout du moins mis entre parenthèse pour ne pas dire savamment occulté.
Seules les périodes de grandes vagues d’immigrations de la fin du XIXè et début XXè siècle sont “assumées”.
Le passé colonial, à part d’un point de vue architectural à certains endroits, il faut le chercher.
Quant aux cultures Indiennes du côté des Andes, alors là, c’est carrément étouffé. Ce n’est que pour le folklore touristique. Philéas a été très déçu par cet aspect-là…

– Nous avons retenu que l’Argentine est réellement LE pays de la viande ! Ce n’est pas un mythe. La gastronomie est presque exclusivement basée sur la viande, rouge essentiellement. Mais nous avons compris qu’il y a une raison à cela. Ce n’est pas juste une question de goût, c’est d’abord parce les terres argentines sont pour la plupart stériles, rien n’y pousse, et donc ils ne disposent que de très peu de fruits et légumes localement. Pour trouver des zones cultivables, il faut s’approcher des régions tropicales au nord. Mais c’est largement insuffisant pour nourrir tout le pays, et c’est très cher. Et comme ce qui est importé est hors de prix…
Du coup, les argentins se gavent de barbaque, à chaque repas, et à des doses massives. Nos estomacs non habitués à autant d’apports protéiniques n’ont pas supporté bien longtemps. Il n’en reste pas moins que leur super barbecue, les repas “asados”, sont excellents.

Pour aider à digérer tout ça, couper un peu la faim et booster leur métabolisme en carence de fruits et légumes, les argentins boivent à longueur de journée de la “Yerba maté”, l’infusion nationale.
C’est une tisane au goût prononcé, qu’ils boivent selon un rituel précis dans une tasse typique appelée “maté” (une petite calebasse qui ne doit surtout pas être lavée) dans laquelle est plongée une paille métallique appelée “bombilla” (prononcer “bombicha”…) qui filtre l’herbe en aspirant le breuvage. Le rituel se veut convivial car il est d’usage de le déguster à plusieurs en faisant tourner le “maté”, chacun aspirant une gorgée et le passant au suivant. Tout bon argentin qui se respect possède au moins un “maté”. Notre guide française de Salta en avait un “format de voyage” qu’elle faisait suivre partout avec un thermos d’eau bouillante. C’est elle qui nous a initiés à ce rituel.

Trois autres spécialités culinaires sont typiquement argentines :
.- les “empanadas” : ce sont des petits chaussons faits en pâte à pizza, soit cuits au four soit frits (suivant les régions), et généralement farcis de viande de bœuf (évidemment !). Mais il y en a aussi des farcis au poulet, aux épinards (très bons), au maïs (un estouffe chrétien !), au jambon et fromage, ou encore aux oignons, etc etc etc C’est très bourratif…
.- l’incontournable “dulce de leche” !!! Alors ça, c’est une tuerie !!! C’est de la confiture de lait au goût de caramel. J’ai dû me faire violence pour ne pas m’en gaver pendant tout le voyage, car c’est proposé absolument partout et systématiquement à chaque repas.
.- les “alfajores” : c’est LE gâteau national (bien qu’il soit d’origine arabe en réalité). Il s’agit de deux biscuits ronds collés l’un contre l’autre soit avec de la confiture, soit avec du chocolat, soit avec du “dulce de leche”. Le tout est enrobé de sucre ou de chocolat fondu. Bref, c’est très light comme pâtisserie, juste 1000 calories la bouchée… Notre préférence : ceux fourrés au “dulce de leche” et enrobé de chocolat.

POUR CONCLURE…

— Je suis revenue avec la certitude que j’aime vraiment les paysages si grandioses, spectaculaires et variés de la Cordillères des Andes. C’était la deuxième fois que je mettais les pieds dans ce coin du Monde, et je pense que ce ne sera pas la dernière…

— Philéas est revenu avec la (quasi)certitude que ce n’est finalement pas dans ce pays (qu’il idéalisait) qu’on émigrera un jour… En dehors de la capitale, c’est désert, et c’est économiquement beaucoup trop aléatoire. Depuis, il est à la recherche d’un plan B…

— Enfin, nous sommes revenus avec un nouveau record : distance Béziers/Ushuaïa = plus de 12800 kms… Record à battre !!!

C’était définitivement notre voyage jusqu’au bout du monde

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récit complet de notre aventure à lire en cliquant sur ce lien

 

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