Am(e)sterdam (suite et fin).

 

 
 
 
Cette deuxième soirée à Amsterdam s’est terminée sur une note nettement plus positive pour moi. De quoi me rebooster pour la journée suivante qui m’attend : Philéas a (encore) dégoté une activité aux antipodes de celles que j’aime habituellement. Oui, il est comme ça Philéas, il aime me pousser dans mes retranchements, hors de ma zone de confort (je l’aime beaucoup trop ma zone de confort), histoire de dépasser mes limites, me prouvant ainsi que je suis capable de bien plus de choses que ce que je crois. Sans compter que sa technique est infaillible pour garder des souvenirs impérissables de nos escapades et de nos voyages (et qu’accessoirement, plus je suis en mode « je galère/je râle », et plus ça me fait de choses à raconter avec humour et (auto)dérision…).
 
 
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Jour 2 | Sortir de ma zone de confort…

 
La notion de « zone de confort » est très subjective. Les limites de ma zone de confort ne sont pas tout-à-fait les mêmes que celles de Philéas. Mes limites sont… comment dire… limitées (comme son nom l’indique) ! Ce qui ne m’empêche pas de les dépasser régulièrement grâce à mon cher et tendre donc.
 
 
Philéas a prévu une visite guidée d’Amsterdam en français (ça, j’aime bien)et à vélo (ça par contre, je DÉTESTE ! Les selles de vélos et mon arrière-train ne sont pas du tout copains… Je dois être mal foutue, je ne sais pas, mais à chaque fois que je fais du vélo, je termine toujours avec des douleurs très… disons… ciblées, du style « escalope meurtrie et tuméfiée »…). AU SECOURS ? !!!
 
Le rendez-vous est booké pour le matin. Sauf que de l’imprévu se rajoute à l’improvisation. Le guide francophone a un empêchement de dernière minute qui l’oblige à décaler la virée un peu plus tard dans la journée. Qu’à cela ne tienne, on revoit nos plans du jour (ce n’est pas trop dur quand on n’a rien de vraiment prévu) et on profite que le soleil soit revenu pour reprendre notre exploration urbaine.
 
Amsterdam, ce n’est pas Venise (qui, elle, est construite sur une multitude d’îles, sans aucune route dans la cité, les seules façons d’y circuler étant à pied ou en bateau. Il n’y a ni voitures, ni bus, ni tramways, ni métros), mais en revanche, c’est vraiment une histoire d’eau avec tous ses canaux creusés !
 

De l’eau, des fleurs, et toujours ces constructions en briques rouges et ses maisons étroites.

 
 
La visite guidée a été repoussée vers l’heure du déjeuner.
 
Avant ça, comme je n’ai nullement l’intention de faire un coup d’hypoglycémie pendant la « chevauchée sauvage », je cherche de quoi caler ma fringale avant d’enfourcher le terrible engin. Et là, dans une rue, je découvre avec effroi des boutiques remplies de distributeurs automatiques de junkfood ! Quelle horreur ! C’est bondé là-dedans en plus. Comment peut-on manger ça ?
 
Je ne peux surpasser mon dégoût et refuse de tenter une telle expérience de l’extrême (cette limite-là, je ne la franchirai pas). Je jette plutôt mon dévolu sur une copieuse part de « appletaart » qui m’a fait de l’œil dans un salon de thé. Et comme j’ai bien fait ! Elle était absolument délicieuse, généreusement garnie de pommes parfumées à la cannelle (et aussi bourrée de sucre et de gras), de quoi largement refaire le plein d’énergie.
 
 
On a ensuite rejoint le point de rendez-vous du petit groupe de francophones inscrits avec nous, dont une famille de québécois nous disputant le prix de l’accent le plus prononcé (on est du Sud, et on assume le soleil et les cigales sortant de nos bouches quand on s’exprime).
Notre guide se prénomme Olaf (« grosse baffe »… petit clin d’œil à ceux qui ont la référence chez Astérix et Obélix), il est hollandais et parle bien français (il a vécu un temps sur la Côte d’Azur), il est jeune et charmant, ce qui ne gâche rien.
Il commence par nous donner toutes les informations nécessaires et les consignes de sécurité pour circuler pendant le tour. C’est ainsi qu’on a appris que les vélos hollandais n’ont pas de freins. Pour freiner, il faut rétropédaler. #FinDuSuspenseInsoutenable
Heureusement qu’on nous a fourni des vélos « normaux », sinon le supplice aurait été encore plus grand pour moi… J’étais pendue à mes freins et à ma sonnette pendant toute la virée (attraction burlesque du jour bonjour) tellement j’étais tétanisée de peur par le trafic infernal, les croisements, le respect des priorités sur les voies cyclables, les autres cyclistes dans tous les sens, les piétons (qui hésitent mais) qui traversent (quand même) juste devant la roue (super agréable quand il faut freiner juste au moment où on a pris de l’élan, et qu’ensuite il faut pédaler comme un âne pour essayer de grimper la côte), les montées et les descentes des innombrables ponts enjambant les canaux sur lesquels tu ne peux pas te permettre de prendre de l’élan et rouler à toute berzingue (mes quadriceps et mes mollets m’ont offert un festival de courbatures pendant plusieurs jours).
Non, vraiment, j’ai subi (oui, je sais, je suis un boulet !).
 
La visite a duré plus de 2h30 (de souffrance pour mon popotin) sous un soleil radieux (on s’est même chopés un coup de soleil !). Heureusement, il y avait des arrêts fréquents pendant lesquels Olaf nous racontait passionnément sa ville (ça me permettait aussi de souffler et de détendre mes poings serrés et mes bras contractés à la limite de la crampe), l’occasion de résoudre quelques « mystères » et répondre aux questions que je me posais depuis notre arrivée.
Comme par exemple les maisons (qui, à l’origine, étaient des entrepôts de stockage des riches marchands du « Siècle d’Or »), construites toute de travers (l’impression que les façades penchées vers l’avant vont s’effondrer sous nos yeux est omniprésente) en briques de terre cuite locale (il a bien fallu faire quelque chose de la terre accumulée lors du creusement des canaux). Si elles font 7 mètres de large sur 30 mètres de long, ce serait pour des questions d’économies de taxes calculées jadis sur la surface bâtie donnant sur la rue. La « perte » de superficie est compensée par la construction sur plusieurs niveaux.
Avec une largeur si étriquée, l’agencement intérieur comporte toujours des portes, des escaliers et des couloirs tellement étroits qu’il est impossible d’y passer des meubles, des marchandises ou toute autre chose volumineuse.
Comment aménager les lieux alors ?
Et bien par l’extérieur grâce aux larges fenêtres percées et au crochet présent au bout d’une potence en haut de chaque pignon. Tout est monté par une corde et une poulie. Et si les façades sont volontairement penchées, c’est justement pour faciliter le passage par les fenêtres en limitant ainsi les dégâts provoqués par le balancement des charges hissées avec la corde, système encore plus pertinent les jours de tempêtes.
Dans la cité lacustre du Nord, tout est construit sur des pilotis plantés très profondément dans le sol, la faute à la terre beaucoup trop molle et humide pour pouvoir y couler des fondations « classiques ». Cela n’empêche cependant pas la ville de s’enfoncer dans le sol. Les pilotis modernes sont en béton.
Les maisons toutes tordues donnent l’impression (mais n’est-ce vraiment qu’un effet d’optique ? Rien n’est moins sûr.) qu’elles s’appuient les unes sur les autres et que si jamais l’une d’entre elles étaient détruites, toute la rue s’effondrerait comme un château de cartes. Dans les logements, les sols penchent aussi, leurs habitants ont l’habitude de marcher « pas très droit ». C’est un coup à prendre, mais il paraît que c’est très déconcertant (et casse-gueule) la première fois qu’on s’y déplace.
 
En parlant d’habitations : le manque d’espace en ville pour créer de nouveaux logements a fait naître des solutions alternatives telles que les péniches. Ce n’est pas ce qui manque à Amsterdam, les canaux en sont complètement saturés ! Mais il ne faut pas se leurrer, ces péniches ne sont pas forcément beaucoup plus économiques (leur entretien est coûteux et contraignant, un loyer est dû pour la place occupée, l’assurance est chère et elles sont redevables d’un impôt qui leur est propre). Elles ne voguent plus depuis bien longtemps puisqu’elles sont amarrées en permanence car reliées aux réseaux d’eau et d’électricité de la ville comme les maisons.
 
Plus généralement, j’ai appris qu‘avant d’être un Royaume, les Pays-Bas ont été une République (c’est plutôt l’inverse qui s’est produit ailleurs).
 
J’ai aussi réussi à connaître la différence entre la Hollande et les Pays-Bas (exemple de question plus ou moins saugrenue pertinente que je suis capable de poser lors de visites guidées). Pays-Bas est le véritable nom du pays, il est constitué de douze provinces. Hollande ne correspond qu’à deux de ces provinces, grosso-modo celles où se situent la capitale et les villes les plus importantes.
 
Ah ! J’ai failli oublier l’essentiel… le début de l’Histoire locale ! Pourquoi Amsterdam s’appelle Amsterdam ? (Ceux qui savent déjà peuvent passer directement à la suite).
Au XIIIème siècle, une digue (« dam » en néerlandais) protégeant de la mer est construite sur le fleuve Amstel au bord duquel est posé un village. La petite bourgade prendra alors le nom (légèrement déformé par la prononciation) d’Amsterdam.
Petite info bonus : les habitants d’Amsterdam s’appellent les amstellodamois.
 
Il y aurait plein d’autres choses à raconter, mais le mieux c’est d’aller faire la visite guidée en vélo en français avec Olaf (boutique de location de vélos du 110 Spuistraat). Son circuit permet en plus de partir à la découverte d’autres quartiers que les traditionnels Centre Historique et Canaux qu’on a déjà arpentés plusieurs fois. Finalement, c’est très complémentaire, et en plus ça nous a donné une idée de virée (sortant de l’ordinaire pour nous) pour la suite de la journée.
 
Le retour à la boutique de location de vélo sonne ma délivrance. 14h sont largement passées, on s’inquiète de savoir si on va pouvoir manger assis tranquillement quelque part. Au petit bonheur la chance, on s’est engouffrés dans une ruelle débouchant sur une placette où des gens mangeaient encore attablés dehors au soleil. Endroit providentiel pour une pause déjeuner bien méritée avant de repartir avaler les kilomètres à pied.
 
 
Sur les conseils appuyés d’Olaf, on se rend derrière Centraal Station pour embarquer dans un ferry gratuit assurant des rotations 24h/24. En deux temps trois mouvements, nous voilà debout au milieu de cyclistes dans cette navette traversant la rivière IJ, naviguant cheveux aux vents vers le quartier NDSM, site des anciens chantiers navals. (Ce trajet est desservi par la ligne « rouge ».)
 
Un petit quart d’heure plus tard, on débarque entre un vieux sous-marin russe et un bateau-hôtel, avec des docks, des hangars et des containers (et une montagne de vélos) en toile de fond.
 
Mais que sommes-nous venus faire ici ?
Olaf a vanté l’intérêt de ce site pour son street-art disséminé dans un quartier à l’esprit industriel méritant le détour.
Pour être honnête, le street-art, ce n’est pas trop notre truc. Mais n’étant pas réfractaires pour autant, c’était l’occasion d’aller jeter un coup d’œil.
On a marché au hasard. On est tombé sur un film publicitaire en train de se tourner entre deux gigantesques entrepôts, sur une immense esplanade où trônait une arche faite de containers. Et il y avait des tags et des graffitis un peu partout en effet.
 
Un message subliminal se cache dans cette œuvre de street art ?… Je n’ai pas fréquenté les mêmes routes de la vie manifestement ? !
Ne connaissant strictement rien au domaine du street-art, et n’ayant ni point de repère ni référence en la matière, on n’a pas trop su quoi en penser artistiquement parlant. Ceci dit, c’est à voir, les amateurs du genre apprécieront sûrement.
On a continué à explorer cet étrange quartier réputé branché et on s’est retrouvés à visiter le NDSM Loods, un ancien entrepôt de chantier naval réhabilité en studios d’artistes. Sans savoir ça, j’aurais eu tendance à penser que c’est un immense squat. C’était… comment dire… assez « space »…
 
 
 
Le retour vers la ville est aussi simple et rapide que pour l’aller : il suffit d’attendre tranquillement sur le ponton la prochaine navette gratuite ramenant à Centraal Station. Il y en a toutes les quinze minutes en journée.
 
 
Pour le repas du « soir » (il n’existe pas de mot pour désigner un vrai repas se situant entre l’heure du goûter et l’heure du dîner si ?), on a renoncé à la cuisine néerlandaise (puisqu’elle n’existe pas), et comme on n’avait pas du tout envie de tester l’un des nombreux restaurants indonésiens pullulant à chaque coin de rue (j’ai fait une overdose de nasi goreng et autres spécialités à Bali et à Lombok au printemps dernier…), on a eu une envie subite de manger thaï, pas trop loin de l’hôtel (parce qu’après une journée à marcher non-stop et à faire du vélo, on n’en peut plus). Nous voilà donc partis à la recherche du graal, sans réservation, à l’heure courue de l’apéro… Coup de chance au De Kooning van Siam en plein quartier rouge. On était seuls et on s’est régalés.
 
 
Ce jour-là, Philéas m’a fait sortir de ma zone de confort en m’embarquant me casser le fion sur faire du vélo (contre toute attente, il a reconnu que ces selles étaient particulièrement inconfortables ! J’ai traduit cet aveu par « j’ai mal au cul moi aussi »…) avant d’aller voir des graffitis gribouillés partout dans un quartier d’anciens docks (admirer du street-art… une activité tellement improbable pour moi).
Malgré tout, ce fut une belle journée. Je me suis couchée, repue et fourbue, beaucoup moins bête plus instruite et cultivée ?.
 
 
 
 

Jour 3 | Usine à gaz pour foodtrucks, soleil et verdure…

 
Ce matin, on n’est qu’une immense courbature, mais on est encore bénis des Dieux côté météo : il ne pleut pas et le soleil est même annoncé pour une bonne partie de la journée. Ça tombe super bien, notre avion retour ne décolle que dans la soirée, alors on a largement le temps de profiter de ce dernier jour d’escapade.
Programme choisi : encore des heures de marche à pied à la recherche de vert et de nature ! Les maisons typiques en briques, c’est vrai que c’est joli mais au bout de deux jours, on commence à saturer on en fait vite le tour. (D’une manière générale, les villes et autres paysages urbains ne sont pas nos lieux de prédilection, on leur préfère de très loin la Nature et les espaces sauvages.)
 
Pour commencer, direction Westerpark au Nord-Ouest d’Amsterdam, loin de l’agitation du centre-ville. On a marché tranquillement pendant une heure et demie, pauses photos et cafés comprises, traversant différents quartiers, dont le populaire et branché Jordaan, avant d’atteindre ce parc.
 
 
En vérité, si on est allés là-bas c’est aussi pour autre chose que le parc.
On aime bien découvrir des trucs insolites aux antipodes de nos habitudes et de nos goûts lors de nos échappées belles.
 
Il se trouve que très peu de temps avant de débarquer à Amsterdam, on a appris un peu par hasard l’existence de la Westergasfabriek (un seul mot tout collé pour dire « usine à gaz de l’Ouest »). Rien que le nom nous a intrigués.
Cette ancienne usine à gaz toute en briques rouges typiques a été réhabilitée en un immense site culturel avec bars, restaurants, cinéma, scène de spectacle, clubs, halle d’exposition, galeries d’arts.
 
 
 
En s’approchant, après avoir croisé des vélos très personnalisés, on a été attirés par un regroupement de gens jouant dehors à un sport très mystérieux. Ce n’était pas du basket-ball, même si le but du jeu semblait être de passer la balle à travers le « cerceau » jaune.
 
 
 
 
 
 
Ce qu’on est venu voir ici c’est un évènement plutôt original qui a titillé notre curiosité, LE rendez-vous des amateurs de cuisines du monde en foodtruck et autres cuisines mobiles.
Il s’agit du Rollende Keukens, un festival se déroulant chaque année pendant cinq jours au mois de mai. Une centaine de participants envahissent alors une vaste aire extérieure pour y garer leurs baraques à bouffe nomades et proposer de la fastfood gastronomie des quatre coins de la planète. Ils rivalisent d’idées pour rendre leur stand de dégustation le plus typique et original possible. On peut ainsi voir un florilège de différents styles, du plus basique au plus improbable…
 
 
 
Pour arroser tout ça, d’immenses stands de bières sont présents.
 
On n’est pas restés manger là (oui, on est des rebelles). Les stands n’étaient pas encore ouverts et puis de toute façon, tout ce qu’on a observé dans les coulisses ne nous a pas forcément mis l’eau à la bouche.
 
On a préféré reprendre notre trek urbain en traversant les quartiers longeant les canaux Nord et les canaux Sud pour arriver jusqu’au quartier des Musées (qu’on n’a pas visités puisque, comme je viens de le dire, on est des rebelles).
 
 
C’est dans ce coin de ville que l’on a trouvé un endroit bondé mais sympa pour se poser et manger tranquillement sur l’eau (alors que l’heure du déjeuner était allègrement dépassée).
 
Après cette pause bien méritée (pour nos estomacs, nos jambes et nos pieds), sous le même ciel bleu ensoleillé qui nous a accueillis le jour de notre arrivée, on a terminé notre city trip à Amsterdam en trouvant autre chose à regarder que des maisons en briques qui penchent ?✌️ : le Vondelpark.
Ce poumon vert de la ville est très bucolique et extrêmement fréquenté, y compris par toutes sortes d’engins roulants qui gâchent un peu la balade en toute sérénité…
Le mois de mai ouvre la saison des spectacles en plein air gratuits durant laquelle projections, ballets et concerts sont proposés jusqu’au mois de septembre. Et ça fait trente ans que c’est comme ça chaque année.
 
 
Manque de bol, il n’y avait aucun spectacle dans le créneau horaire où on a pu rester dans le parc (on devait repartir prendre le train pour l’aéroport en fin de journée). Mais ça doit être très chouette à voir.
On s’est contentés de se balader dans cet immense parc de près de cinquante hectares pour prendre un bain de foule grand bol de verdure.
 
 
 
C’est ainsi que s’est achevée notre découverte improvisée de la capitale néerlandaise.
Je ne m’étendrai pas sur le retour chaotique dû au retard de l’avion qu’il a fallu carrément quitter après avoir tous embarqués, pour retourner attendre (le plus calmement possible) en salle d’embarquement que la compagnie nous « trouve » un avion de remplacement car l’autre avait un problème technique l’empêchant d’assurer le vol en toute sécurité… (Toujours voir le côté positif dans chaque situation : il a mieux valu attendre des plombes plutôt que de s’être scratchés en plein vol !)
 
 
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D’Amsterdam, on n’en savait rien et comme cette escapade était improvisée à la dernière minute, on n’avait pas eu le temps de trop regarder avant. Alors une fois sur place, on a simplement suivi notre instinct et écouté nos envies (ou pas).
Renseignements pris, on s’est rendu compte qu’on a zappé (plus ou moins malgré nous) pas mal d’incontournables mentionnés dans les guides, comme par exemple le port, la maison d’Anne Franck, l’Artis Royal Zoo au Plantage, la maison de Rembrandt, les nombreux musées tels que Van Gogh (parce que c’était complet), Rijks, Frans Hals, Stedelijk, maritime, etc.
 
Bref, comme je n’ai pas entièrement sondé l’Am(e)sterdam, je crois qu’il nous faudra revenir le temps d’un week-end pour compléter la visite, en n’oubliant pas de s’y préparer un peu à l’avance cette fois !
 
 
 
 
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